• Reviews Papers

    /!\ Reviews Papier ?

    Reviews Papers est un "webmag" autrement dit une sorte de magazine numérique où il sera posté ici toute sorte d'article en rapport avec la lecture et plus particulièrement : light novel, romans et mangas. Se sera des critiques que j'approfondirai au mieux avec une simple question "Pourquoi". Les articles ne contiendront aucun spoile rassurez-vous mais dans le doute, je vous l'indiquerais s'il l'est nécessaire dans les articles.

    Je vous souhaite donc une bonne lecture ! N'hésitez pas à laisser un commentaire, ça fait toujours plaisir et cela m'encourage dans mon travail de partage, merci et à bientôt je l'espère.

  • Bloodline Symphony est un nouveau seinen des éditions H2T. Réalisé par un duo argentin, ce nouveau titre ambitieux, à tout pour séduire son public. 

    Honnêtement, je ne vais pas vous le cacher, je me suis risquée à sortir de mes sentiers battu. Je ne lis habituellement pas de Seinen et encore moins du gothique mais là pour le coup, je dois avouer que les éditions H2T m’ont encore surprise et ils se surpassent à chaque titres.
    Cette lecture s’est soldée par une réussite, j’ai adoré Bloodline Symphony. Il a ce petit quelque chose qui nous donne envie d’en savoir plus, qui nous rend fou…

     

    Bloodline Symphony

    Le scénario 

    Le scénario en lui-même est bien construit et prenant. On n’en a jamais assez, au contraire, on en veut toujours plus. 

    En effet, même si tout se passe assez vite, tout est chronologique et se déroule comment cela devait arriver. Ce que j’aime avec ce titre c’est qu’il est ensorcelant et qu’on ne sait pas ce qu’il nous attend. On est vraiment dans de la fantasy sombre, le scénariste nous le prouve par des mots parfois violents tandis que la dessinatrice nous le montre par les gestes et les expressions des individus.
    Par ailleurs, tout est parfaitement bien décrit, le contexte et des bases solides sont posés au début et tout le long du manga. 

    Bref, c’est vraiment bien ficelé pour un premier manga ! Il a du potentiel et j’ai hâte d’en découvrir davantage.

    L’histoire

    Nous entrons dans l’histoire avec une jeune fille, Amélia, 14 ans ayant subi une nouvelle fois des brimades de ses camarades.
    Amélia ne fait pas partie des adolescentes épanouies et heureuses de son âge. Son quotidien se limite aux cours, aux brimades et à de la lecture en solitaire à la bibliothèque. Pour elle, c’est une vie de tout ce qu’il y a de plus ordinaire. 
    Toutefois, elle souffre malgré tout de cette situation mais aussi du manque familial et d’amour de sa mère. Au départ, on ne comprend pas pourquoi elle est éloignée des siens mais la réponse nous est apporté plus tard dans le manga.

    Aussi, quand je vous dis que le récit est cohérent, un peu plus haut, c’est parce qu’on assiste à plusieurs phases de la transformation vampirique. Nous n’avons pas un personnage qui “hop comme par magie” comme on le dit, sait comment se comporter en tant que vampire. Au contraire, malgré que le personnage d’Amélia se transforme en vampire, une très grande part d’humanité reste présente et pourtant, elle a le pied entre deux monde. Elle va devoir choisir entre survivre en buvant du sang humain ou animal ou se laisser mourir. Et la tentation peut parfois devenir dangereuse… Du coup, je me demande comment notre belle demoiselle va pouvoir gérer sa nouvelle vie.

    Je trouve cela intéressant que le personnage est gardé sa part d’elle-même et que nous la voyons évoluer au fur et à mesure que l’histoire avance. 

    Bloodline Symphony T.1 Bloodline Symphony T.1

    Les personnages 

    On ne sait que très peu de choses sur les personnages y compris pour la protagoniste principale. On en apprend un peu plus sur ces origines de fil en aiguille qu’on avance dans le tome mais sans plus. 

    Par contre, le personnage où l’on en sait le plus n’est autre qu’Apnéa (où il faut que je vous avoue que son prénom m’a fait quelque peu sourire au début). Apnéa est la protagoniste centrale avec Amélia. Elle a un rôle majeur à jouer. Seulement, elle nous cache quelque chose d’important et cela expliquerait pourquoi elle veut rester si proche d’Amélia
    Apnéa est le genre de femme plutôt sensible et indépendante qui réfléchit avant d’agir. 

    Rachel par contre, elle est une jeune femme au coeur glacial. Elle tenterait le diable pour protéger ce qui doit l’être. Elle ne fait pas dans le sentiment et c’est une partie d’elle que j’aime car malgré le fait qu’elle ne soit pas forcément très “sympathique” sa méchanceté est toujours justifiée et aide Amelia à avancer.

    Amelia, rôle principale du manga est pour moi une sorte de princesse, elle me fait beaucoup penser à Yuki de Vampire Knight mais en moins forte mentalement.
    Amelia est une jeune fille sympathique qui veut être utile aux autres et aimée. Elle est très sensible et très humaine à la différence des autres personnages. Par ailleurs, elle porte un très lourd fardeaux sur ses épaules dont elle ne pourra jamais se séparer… Par conséquent, je me demande comment elle va pouvoir évoluer avec cela sans devenir folle.

    Bref, nous avons là, trois protagonistes bien différentes chacune. Elles sont opposés en tout mais d’un autre côté, elle se complète tout aussi parfaitement.

    Bloodline Symphony T.1 Bloodline Symphony T.1

     Les dessins 

    Qu’est-ce-que les courbes féminines sont belles et sexy même. Amelia est tellement jolie, c’est mon chara design préféré dans tout le manga, je la trouve tellement mignonne, elle a des airs de princesse.
    Les dessins sont détaillés, précis, nettes, c’est beau vraiment beau. 

    De plus, c’est fin, délicat mais également élégant. On sent toute la finesse et le côté sombre du manga au travers des dessins. Et je ne vais pas vous mentir, c’est bien la première fois, que je ne parviens pas à trouver les mots juste pour donner un avis concret sur les dessins d’un manga.
    Toutefois, s’il y a quelque chose que je dois ajouter, c’est le fait qu’il n’y est pas de censures et que je trouve cela remarquable. On n’a pas des petits nuages ou des mèches sortis de nullement part pour cacher une partie du corps féminin. Tout est montré et cela donne du cachet à
    Bloodline Symphony.

     

    Pour conclure, je dirais que je vous conseille ce manga pour 5 raisons : des vampires, de la dark fantasy, du gothique, de la psychologie et une histoire cruelle mais sensuelle à la fois qui s’enroule autour de nous avec des dessins sexy.
    Je ne vais pas vous mentir et je vous l’ai déjà dit, mais, on a envie d’en savoir plus, des questions se posent et certaines ont le droit à des réponses d’autres vont devoir attendre le prochain tome… Pour moi, cette lecture n’est peut-être pas un coup coeur, cependant,
    Bloodline Symphony rentre dans ma catégorie addiction lecture. 


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  • Le patissier de mes rêves T.2Après un premier tome fort intéressant et palpitant, dont le coup de cœur fut immédiat, le deuxième tome du roman Le Pâtissier De Mes Rêves n’est pas sans reste et ne m’a pas laissé indifférente. Même un an après la sortie du premier, Le Pâtissier de mes rêves 2 a su encore faire battre mon cœur. 
    Pour, je l'avoue, au début j’étais un peu larguée… Mais c'est tout de même avec plaisir que j’ai commencé ce nouveau tome où j’ai pu en apprendre davantage sur les protagonistes et l’histoire en elle-même. 

    L’histoire...

    Nous retrouvons nos deux acolytes Miu et Hayato. Nos deux héros paraissent plus proches que dans le premier tome. Malgré le fait que leur amitié soit encore quelque peu bancale.
    Toutefois, il est normal que pour le moment leur amitié soit encore légèrement fragile. Ils ne se connaissent pas énormément mais cela va venir de fil en aiguille et j'ai hâte de voir comment évoluera leur relation.

    Après une enquête dans le premier tome, rebelote ici aussi. C'est à se demander si on pourrait pas renommer ce roman : “Le pâtissier détectives”. Cependant, cela offre un charme à la série. Je dirais même que c’est pour cela que je l’aime.

    Cette fois-ci, l’enquête que vont mener nos deux détectives en herbes concerne Masaru, le gérant de la boutique “Mon seul Gâteau”. Jusqu’ici, nous en savons peu sur lui. Il était vu comme une jeune homme peut-on dire accomplit puisqu’il avait sa propre boutique de pâtisserie. Il gagnait plutôt bien sa vie. Et surtout, c'est un pâtissier de grande renommé semble t-il. Également gentil, souriant, attentionné et bienveillant, il avait tout pour plaire. On pourrait le qualifier de vieux sage aussi pour ses bons conseils. 
    Bref, Masaru était pour nous un homme sans histoire. Et pourtant, c'est bien le contraire.

    Un voile sur son passé se lève. On apprend qu’une partie de sa vie n’a pas toujours été heureuse, même s'il débutait parfaitement bien dans sa jeunesse. Par ailleurs, on ne peut comprendre le nom de la boutique qu'il tient que grâce à la révélation de ce tome mais aussi pourquoi il l’a créé.

    Le début de l’enquête est marquée par l’arrivé de Caroline une française, ancienne amie de Masaru. Mais sa visite, après tant d'année sans nouvelle est particulière étant donné qu'elle détient une drôle de lettre écrite de la main de sa sœur aînée, malheureusement décédée...
    Honnêtement je trouve l’intrigue autour de Masaru et du lien mystérieux qu’il entretient avec Caroline vraiment prenant. On ne sait pas vraiment ce qui les lient ni pourquoi elle est là. J’ai été tellement captivé que je ne vous cache pas avoir lu très rapidement le livre. C’était un régale.

    De plus, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Comme il s'agit ici d’un roman que l’on peut qualifier d'apprentissage, on voit deux choses qui ne m’ont pas laissés indifférentes.
    La première n’est autre que l'intégration d’un nouveau personnage dans l’histoire à savoir Yuki Shiina. Pour le moment elle n’a pas de rôle bien important. Mais dans la suite peut-être lui arrivera t-il quelque chose la concernant et donc une nouvelle enquête ? L’auteur ne laisserait pas cela au hasard, je l'espère.
    Deuxièmement et enfin, le premier travail étudiant de Miu. Ici, l’auteur décrit avec brio comment réagit la plupart des adolescents qui travaillent pour la première fois. Mais également ce que ces derniers ressentent. Il nous décrit l'aspect psychologique du personnage à la perfection. mais aussi comment les petites erreurs surviennent quand on veut trop bien faire les choses. 


    Les personnages...

    Parlons rapidement des personnages, comme j’ai pu vous le dire, Miu et Hayato se sont davantage rapprochés.

    Hayato paraît plus doux et gentil qu’au début. Il est attentif et essaie de faire de son mieux pour mettre à l’aise Miu. Il la conseille et l’aide comme il peut. C’est un jeune homme qui s’ouvre petit à petit à Miu et qui commence à se faire un place dans son cœur.

    Pour ce qui est de Miu, elle est égale à elle-même et n’a pas changé par rapport au premier tome. Elle essaie de se rapprocher d’Hayato et d’être sympas avec lui. 

    Ils ne sont pas amoureux l’un de l’autre et c’est ce que j’aime dans leur relation. Ils sont amis et c’est tout. C’est rare de voir maintenant un titre ou deux personnages de sexes opposés sont simplement liés par un sentiment d’amitié. D’autant plus, qu’ils prennent leur temps pour tisser leur lien et forger leur amitié. 

     

    Pour conclure, c’est une nouvelle fois un coup de cœur. J’adore ce titre et je crois qu’il fait partie de ceux que je pourrais lire une deuxième fois, ce qui est très rare. J’attends le tome 3 avec impatience qui sort d'ailleurs en septembre 2019. J’ai hâte de savoir comment va évoluer la relation de nos personnages mais aussi quelles aventures les attendent. 


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  • Le tome 4 de Carciphona, le voilà enfin. Après un troisième tome contenant beaucoup d'actions ainsi que de nombreuses révélations, celui-ci n'est pas en reste. Combats et révélations sont au rendez-vous ici aussi. Et comme toujours notre auteure adorée, a su répondre à certaines de nos questions. Comme elle a aussi ajouté de nouvelles interrogations à notre panel. C’est à se demander si elle n’aime pas se jouer de nous !

    L’histoire 

    Nous entrons dans le récit avec le passé du clan de Meron, les thérianthropes. Les quelques pages couleurs qui nous sont proposés, nous explique de qui les thérianthropes sont-ils les descendants. Cela nous permet de bien nous remettre dans le bain après plusieurs mois entre ce tome et le troisième. Cela fait donc une excellente transition en douceur. 

    Ce quatrième tome de Carciphona fait avancer les choses correctement.
    Par ailleurs, on apprend qui est le commanditaire de l’assassinat de Veloce. Ce que je pensais qu’on apprendrait plus tard. Par ailleurs, je suis assez surprise par l’apparence de cette commanditaire. Elle ressemble à une gamine de 14 ans fragile sur les bords. Je m’attendais à une femme ou un homme d’âge mûr avec un caractère égoïste et le regard mauvais. Bref, l’antagoniste sombre type des shonen. Et là, je suis assez surprise par le choix de l’auteure. Mais pourquoi pas, cela peut-être intéressant à suivre surtout niveau contrainte étant donné que j'ai l'impression que Blackbird fait plus du baby-sitting que de l'assassinat... 

     Pour ce qui est du côté sombre du manga, il est toujours présent, je dirais même qu’il est bien plus fort dans le tome. Bien entendu, on a le droit à de petits sketch de temps à autre qui sont assez drôles. Cela permet de ne pas trop plomber le manga. Ainsi, la lecture est dès plus agréable.  

    Carciphona T.4 Carciphona T.4

    chattochatto/shilin huang

    Les personnages 

    Les principaux 

    Comme dans les tomes précédents, nous avons en personnages principaux Meron, Veloce et Blackbird. Les autres sont moins mis en avant. Ils ne sont présents que pour assister et faire avancer l’histoire.
    Bien entendu, un nouvel arrivant est de parti, il s’agit de la commanditaire de l’assassinat de
    Veloce. Nous ne savons pour le moment que très peu sur cet antagoniste. Nous apprenons partiellement ce qui motive cette dernière à vouloir tuer Veloce.
    Toutefois, est-ce là, la seule raison ? Je doute puisqu’elle ne donne pas d’explication clair, c'est confus. 

    Parlons de Blackbird maintenant. Je ne sais plus quoi penser d’elle. Un coup elle est méchante, puis gentille et ainsi de suite… Je ne sais plus dans quel camp elle loge. Du coup, me vient la question suivante : ne voulait-elle pas se rapprocher de Veloce en devenant son “assassin personnel” ? Je pense fortement. Blackbird nous cache plusieurs choses.
    Tout d’abord sa réelle identité, elle ne peut pas réellement s’appeler
    Blackbird quand même... Qui est-elle ? Pourquoi être assassin ? Pour l’amusement ? Je doute encore ou peut-être au début ? Et enfin, pourquoi s’être approchait de Veloce ? Et qu’elles sont ses véritables intentions ? Bien trop de mystères en un seul personnage...

    Pour en venir à Meron, je l’apprécie beaucoup cette petite. Malheureusement, la perte de ses proches qui était inévitable, est assez triste. Honnêtement, j’ai hâte d’en apprendre un peu plus sur sa personnalité profonde. Elle est le genre de protagoniste agréable et qui donne le sourire aux lecteurs. Un vrai petit rayon de soleil ! En plus, avec sa beauté à nous couper le souple, elle a tout pour plaire !
    C’est donc avec impatience que j’attends de revoir
    Meron sur le devant de la scène dans le prochain tome.

    Veloce... Je crois bien qu’elle n’a jamais autant été autant perdu et confuse que dans ce tome. Veloce ne sait plus si elle doit faire confiance ou non à Blackbird. Elle ne comprend pas les motivations de sa soit disant assassin. Pourtant, ce n’est pas faute d’essayer de comprendre… Elle lui pose des questions mais elle n’a pas de réponses qui puisse la satisfaire.
    Dans ce tome,
    Veloce semble bien plus distante et froide surement à cause de tout ce qui se passe avec Blackbird.

    Les secondaires

    Il n’y a pas grand chose à dire sur eux. On apprend le passé du Seigneur Sangyun Rae et la formation en magie qu’il a suivit plus jeune. On comprend donc pourquoi il protège et s’occupe de Veloce.
    Dans ce tome, comme dans le précédent, il est joyeux et souriant. Mais on le voit aussi sérieux et à l’œuvre dans un combat, mettant en avant sa puissance. D’ailleurs, j’aime beaucoup ce personnage et son humour.

    En ce qui concerne les autres personnages, rien n’a évolué ou changé. On ne les a pas particulièrement vu où ils n’ont pas été particulièrement mis en avant. 

    Carciphona T.4 Carciphona T.4

    chattochatto/shilin huang

    Les dessins

    En tant que bonne et honorable personne, je me dois de vous parler de la couverture. Oui, il faut que nous en parlions pour la simple et bonne raison que c’est la plus belle de toutes à l’heure actuelle de la série.
    Comme à notre habitude, Veloce est sur le devant de la couverture avec son pendentif et son superbe regard. Son regard nous renvoyant sa détermination en pleine figure.
    En fond, nous avons
    Blackbird et son bracelet. Elle est nettement moins voyante que Veloce, elle attire moins l’œil.
    Et en ce qui concerne le reste des dessins, eh bien je n’ai rien d’autre à ajouter mise à part le fait qu’ils sont magnifiques et que notre petite
    Shilin Huang s’est améliorée. Nous pouvons donc lui faire une révérence devant son travail qui force l’admiration.

     

    Pour conclure, je dirais que ce quatrième tome est une nouvelle surprise. L’auteure réussit à renouveler la surprise. Elle ne nous lasse jamais et nous n’en avons jamais assez. On rit, on a le cœur déchiré, on est triste, on est heureux, bref, la mangaka réussit à nous faire ressentir diverses émotions par le biais de son manga.
    Ce tome est une nouvelle et agréable bonne surprise, j’ai hâte d’avoir entre les mains et de lire le tome cinq. J’attends avec impatience les retournements de situations et de nouvelles révélations. Mais surtout, je veux savoir le passé de Blackbird et les antécédents de la famille Visrin.


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  • Le slime en tant que tel est vraiment à la mode. Entre les tutos Youtube, les vidéos instagram à n’en plus finir pour en fabriquer ou pour en faire de l’ASMR, le slime est la matière la plus original. Elle attire du monde et séduit dès qu’on la touche.

    Mais le slime n’a pas fini sa conquête du monde. Débarquant en manga Isekai (c’est-à-dire, personne qui change de monde) chez les éditions Kurokawa puis en animé qui fût également un immense succès. Une saison deux a été annoncé dès que la première s’était terminée. Notre cher slime s’est retrouvé encore une fois sur le devant de la scène mais cette fois, en roman. 

    Ce que j’ai pensé de ma lecture...

    Moi, quand je me réincarne en Slime est un titre Isekai (comme j'ai pu le dire), dès plus surprenant pour ma part. Si l’anime m’avait plu, il ne m’a pas énormément conquis non plus.
    Pourtant, son roman lui, a eu l’effet escompté sur moi. Sa simple lecture en a fait un coup de cœur. J’ai énormément aimé ce livre. Je me suis attachée à différents personnages auxquels je n’aurais jamais pensé ! Et le plus surprenant encore selon moi, ça était quand je suis arrivée au dernier chapitre... J’aurais souhaité que ma lecture ne s’arrête jamais.

    Oui, j’ai été submergé par ce titre. Un coup de cœur comme il ne m’en arrive rarement !

    Mais en quoi est-il différent des autres Isekai me demanderez-vous ? La réponse est simple, on ne s’aperçoit même pas que c’est un Isekai. Pourquoi ? Eh bien parce que même si l’introduction est cliché avec le héro présentait de façon lambda, sa durée “humaine” est courte. On ne connaît pas particulièrement sa vie en tant que "humain". En faite, on ne le remarque même pas. C'est tellement bien écris, qu'une fois qu’il se retrouve réincarné dans un nouveau corps et dans un nouveau monde, on a plus l’impression de faire face à une naissance qu’à une personne réincarné en seulement quelques lignes. 

    L’histoire en elle même...

    Le récit n’est pas très complexe. Il n’y a pas de mot compliqué qui gênerait la lecture, c’est fluide et on est vite amené vers là où l’auteur veut qu’on soit mener. Le bouquin se lit tout seul.

    En ce qui concerne l’histoire en elle même, j’ai vraiment l’impression de suivre le parcours journalier de notre petit Slime, Limule. Il fait ses premiers pas dans un nouveau monde. Il apprend et nous, on le regarde et l’encourage. J’adore comment l’auteur nous a écrit le récit. On a vraiment l’impression de lire un Slice of Life avec un peu de combat par-ci par-là pour pimenter le tout mais il ne dure guère bien longtemps...

    Mon attachement...

    Limule, est une petite boule toute mignonne et attachante. Il n’est pas méchant au contraire, il veut aider les plus faibles. Il a bon cœur, même s'il prend un peu la grosse tête parfois. 

    De plus, Limule grâce à ses souvenirs, peut aider le peuple Gobelin pour faire de leur lieu d’habitation, un lieu plus confortable, sain et agréable. On sent qu’il prend vraiment son rôle à cœur. Malgré le fait qu'il veut un peu s'esquiver et refourguer les travaux qui ne l’intéresse pas ou qui sont trop encombrant.
    Toutefois, il prend soin de vérifier à qui, il confie les travaux. Je ne dirais pas que Limule  est perfectionniste, cependant, il veut des personnes “compétentes” pour chaque tâches qu'il donne. Il n’est pas si fou que ça.

     

    Gobuta, lui c'est un gobelin, dont je ne sais pour quelle raison, je trouve trop choux. Je m’intéresse grandement à son potentielle et sa personne intérieur. Il donne l’impression de n’avoir rien dans le cerveau mais Gobuta est le genre de génie au talent incompris. Il est tellement insouciant, naïf, débordant d’énergie et de vie, qu’il arrive à des prouesses que son clan ne parvient pas à faire. Il est attachant ça c’est sûr. J’ai hâte de le voir évoluer et surtout de le voir utiliser toute sa créativité dont il n’a pas conscience et qu'il développera je l’espère. 

     

    Pour conclure, je dirais que c’est vraiment un livre à lire. Je n’ai pas lu le manga donc je ne pourrais pas comparer mais avec ce que j’ai vu de l’anime, je peux vous dire qu’on apprend plus de choses en lisant le roman. Aussi, des scènes ont été ajouté dans l’anime et qui ne sont pas dans l’œuvre original.

    J’ai adoré en savoir plus sur certains des personnages (surtout Gobuta), je me suis attachée à des protagonistes dont je n’aurais jamais pensé (Gobuta encore une fois). Et surtout, j’ai adoré le style narratif et la façon dont nous suivons nos héros. Ce n’est pas que du combat et c’est sans aucun doute ce que j’aime le plus. Le tome 2 m'impatiente.


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  • La semaine du shôjo, mais qu’est-ce que c’est ? Eh bien, il s’agit d’un événement interblog qui a lieu pendant une semaine au mois d’Avril. Cette année et comme les années précédentes, elle a lieu du 22 au 28 Avril avec bien entendu différent thème tout les ans. Les fondateurs de ce que l’on pourrait appelé “mouvement” provient des blogueuses du Club Shôjo.

    Cette année, c’est le thème de la meilleur adaptation shôjo selon nous (donc moi en l’occurrence ici). Mais pourquoi devrais-je vous parler d’une seule “meilleure” adaptation quand je peux vous en présenter plusieurs qui m’ont marqués ? Enfin, deux, même si j’avoue que j’aurais aimé vous en présenter bien plus seulement, ce sont des shônen.

    Là où plusieurs réalité existe, les erreurs du passé peuvent être changés…

    Focus : Semaine du shojo

    Orange est la petite pépite des éditions Akata en ce qui concerne le manga. Mais l’animé n’est pas à plaindre pour autant. Il a autant de succès que la version papier selon moi. Et je pense d’ailleurs que c’est fondamentalement une série à voir si ce n’est pas déjà fait.

    Mais pourquoi ce titre forcément et pas un autre comme Ano Hana ou Your Lie in April ? Ou j’ai pleurer toute les larmes de mon corps ? Eh bien tout simplement pour aucune raison. Si Ano Hana m’a profondément marqué et Your Lie In april aussi, Orange lui est différent. Les thèmes de la mort sont abordées dans les trois. Mais Orange possède à la différence le thème du voyage dans le temps. Et c’est ça qui fait pencher la balance mais il y a d’autres facteurs.

    Prenons les personnages, ils sont tous uniques en leurs genres. Naho est celle que je détestais le plus au début.
    Elle me sortait par les yeux. Or, en avançant dans l’histoire, on voit qu’elle change petit à petit et c’est après que je me suis attachée à elle. Pour les autres personnages, j’aime beaucoup
    Suwa même si il a tendance à trop prendre sur lui et à se priver de son propre bonheur. Ensuite pour Hagita, Azusa et Taka, ils ne sont pas énormément mis en avant, ce qui est dommage, j’aurais bien voulu en apprendre plus sur eux. Ils sont tout de même important.

    J’ai rarement vu un animé évoqué le sujet du voyage temporel pour des lettres afin de changer le futur d’une autre réalité.
    De plus, ce que j’aime le plus c’est que tout les personnages ont reçus une lettre. Ils interviennent pour changer le futur de quelqu’un parce qu’ils regrettent de pas avoir pu le sauver dans une autre réalité alors qu’ils en avaient la possibilité. Mais d’un côté, c’est égoïste puisqu’ils agissent pour ne plus regrettaient le décès de leur camarade
    Kakeru dans une autre réalité.

    Vous l’aurez compris, Orange est un animé que j’ai vraiment aimé et qui m’a beaucoup marqué lors de sa sortie. Je n’étais peut-être pas aux bords des larmes mais il m’a tout de même fait de l’effet.

    Convoiter son prochain apporte t-il vraiment le bonheur désiré ?

    Focus : Semaine du shojo

    Rouge Eclipse, encore un titre de chez Akata, je crois qu’on va renommer cet article : Les meilleurs shôjo de chez Akata si ça continu… Ah bah non vu que c’est le dernier !
    Bref, le manga est disponible en trois tomes mais ce dont je vais vous parler c’est de l’adaptation du manga en Drama. Je n’ai pas lu la version papier mais, j’ai adoré le drama. Pourtant, c’est difficile de me faire voir un drama tellement je n’aime pas ça… Or, je n’ai pas pu décrocher.
    Le premier épisode m’a emballé des le début et m’a fait enchaîner la suite à une vitesse fulgurante. La série étant disponible sur
    Netflix (encore normalement), c’est en me perdant dessus que j’ai pu la découvrir.

    Mais ce que j’ai le plus aimé dans Rouge Eclipse c’est le fond à savoir la convoitise, la jalousie. Pour vous en parler rapidement, il s’agit deux jeunes filles diamétralement opposés (sinon c’est pas drôle).
    Ayumi est heureuse, belle, intelligente, aimé de tous. L’autre, Zenko elle, est considéré comme un monstre et sa vie est malheureuse. Zenko jalouse sa camarade et elle convoite sa vie, son corps et elle va l’obtenir grâce à un miraculeux échange de corps.

    Cependant, ce que nous apprendre Rouge Eclipse, c’est que même si tu obtiens la vie, les possession de l’autre, tu n’en sauras pas heureux pour autant. Dans la série, si Ayumi obtient se qu’elle veut et qu’elle est heureuse, ce n’est pas dû à la chance. Son travail, sa personnalité accueillante et bienveillante sont les causes de sa réussite mais surtout c’est grâce au obstacle qu’elle a traversé.

    En définitive, même si nous possédons ce que l’autre possède, nous n’en serons pas heureux pour autant.
    C’est une belle leçon de vie que nous offre cette série dans le fond. Dans la forme, l’intrigue aussi est intéressante avec le questionnement de comment retrouver un corps qui ne nous appartient plus ? D’ailleurs, le jeu d’acteur excellent d’après moi ! Et c’est rare selon moi de trouver un drama avec un bon et vrai jeu d’acteur sans amplification inutile des émotions.

    Nous voici donc à la fin de cet article si spécial pour ce mois d’avril. Je remercie les fondateurs du Club Shôjo pour m’avoir invité et j’espère pouvoir y participer l’an prochain. Vous pouvez vous aussi donner votre avis soit en commentaire, soit sur les réseaux avec le Hastag : #SemaineDuShojo2019.


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