• [L.N] Izana – La voleuse de visage

    Daruma Matsuura, vous la connaissez pour sûr sous la cape de la mangaka pour le fameux et trépidant manga Kasane – La voleuse de visage. Cependant, la connaissez vous sous la double cape de l’écrivaine de roman ?

    Izana – La voleuse de visage est un bouquin rédigé de A à Z par cette autrice au talent apparemment multiple. Si elle sait si bien dessiner un manga, on peut aussi voir, qu’elle sait rédiger un Light Novel digne d’elle et de son talent.
    Si je n’ai pas lu le manga
    Kasane- La voleuse de visage, j’ai au moins le mérite de vous dire que je connais la mangaka pour son livre sur la mère de cette dernière. J
    Par ailleurs, j’ai pu remarquer récemment et notamment grâce à Instagram, que vous êtes nombreux à lire son manga. La vie sur la mère de
    Kasane vous intrigue et vous êtes nombreux à ne pas connaître l’existence même de ce roman si passionnant. Alors justement, rien que pour vous aujourd’hui, je vous en parle !

    Comment vous dire autrement que j’ai dévoré ce Light Novel ?
    Le suspense du récit m’a littéralement prise au tripe, j’ai été plongé dans une lecture qui m’a comblé de bonheur.

    En revanche, ma soif de lecture n’est pas étanche pour autant. Bien que ce livre soit palpitant à lire, la fin nous laisse perplexe puisqu’on s’attend à une suite ! Mais peut-être qu’on connaît la suite du titre dans le manga Kazane – La voleuse de visage ? Je pense me le procurer. A la fois par curiosité pour Kazane mais aussi et surtout pour connaître la vie qu’a mené Izana. Il semblerait même, qu’elle aurait été actrice dans le court de sa vie.
    J’ai énormément de question qui me tracasse. J’aimerai les résoudre, c’est pour cela que l’achat du manga commence à devenir crucial.

    Une histoire pas comme les autres…

    Pour en venir à l’histoire, elle est dramatique et sombre comme vous vous l’attendez. On est loin d’un récit joyeux avec des éléphants roses. Malgré tout, on n’est pas non plus dans quelque chose de sanglant.
    En lisant l’histoire
    d’Izana j’ai eu l’impression de voyage dans un autre monde, j’étais entre réalité et monde imaginaire.
    De plus, en lisant ce récit, j’ai aussi eu l’impression de construire un puzzle qui cherchait à s’assembler. On est dans une sorte de thriller trépidant ou les émotions et sensations fortes sont présentes. C’est littéralement l’ascenseurs émotionnels que nous vivons de temps à autres dans le bouquin. Entre Frisson, joie, espoir, nœud à l’estomac et impatience, j’ai été servi en émotion. Ce livre m’a rendu tellement addict que je ne l’ai pas lâché avant de l’avoir eu terminé !

    Notre héroïne, Izana (Tsuki, de son vrai nom de famille, si elle devait en posséder un), naît dans des conditions assez tragique. Que cela soit son histoire ou bien celle de sa mère Kagura ou de sa pseudo famille (ici les Tsuki), tout est tragique. Si la laideur n’a jamais été puni dans notre monde, à Akeiwa, lors de la naissance d’un nourrisson laid, il est tué sur le champ. Par chance, Izana a pu y échapper. Pourtant, sa vie fut caché aux yeux de tous à cause de sa monstrueuse laideur. Comment vous dire qu’un enfant bien constituer ne peut pas être bien mentalement après tout cela ? Izana est loin d’être folle mais elle n’a pas toute sa tête non plus… Et c’est cela qui est intéressant dans l’histoire puisqu’on assiste à une progression du personnage pour aller dans une descente…

    Si on suit sa progression dès sa naissance jusqu’à ses dix-huit ans, le roman nous narre plus en détail l’histoire du fameux rouge à lèvre que l’on trouve dans le manga. Ce rouge à lèvre est ici appelé et représenté comme le far rouge. Mais je vous laisse le plaisir de lire le livre pour en savoir plus sur ce qu’il en est. J’entends par-là: son origine, son histoire mais aussi, ces contraintes.

    D’une plume de dessin à celle de l’écrit…

    Honnêtement, mon achat ne m’a pas déçue. Bien que des coquilles se sont glissés discrètement dans le texte, les éditions Lumen ont publié un véritable chef d’œuvre. Inconnu du public malheureusement et plus particulièrement des fans de la série du manga.
    Passons à l’écriture fluide. Il n’y a pas de mots compliqués. Je n’étais pas perdu puisque les explications se faisaient au fur et à mesure de mon avancement dans l’intrigue. Le suspense m’a bien tenu. L’autrice fait en sorte de nous donner des indices sans trop en dire, elle nous laisse réfléchir.
    Toutefois, réfléchir durant la lecture m’a été impossible, j’étais bien trop concentrée pour cela.

    En plus, à chaque fin de chapitres, je me sentais satisfaite mais aussi agitée par les différents tournants que prend l’histoire. J’étais tout aussi impatiente de connaître la suite pour savoir le dénouement final. Mais au contraire, elle m’a en faite plus frustré qu’autre chose !
    Par cette fin, son écrit, l’autrice nous donne envie de connaître la suite et c’est sans doute pour cela que le manga est présent.

     

    Pour conclure, si j’avais une seule chose à reprocher à ce Light Novel, cela serait qu’il n’y est pas de suite dans le même format… Sinon, dans l’ensemble, j’ai vraiment aimé lire ce bouquin. Et encore, je trouve le mot « aimer » extrêmement faible pour décrire ce que je ressens. Même « passionnant » ou « captivant » ne sont pas assez pour décrire cela, bien que je les ai employé…
    Notez, que vous n’avez pas réellement besoin de connaître ou même d’avoir lu le manga
    pour lire ce Light Novel. Il est indépendant, c’est plus une sorte de spin-off à vrai dire. Toutefois, je vous conseille fortement de le lire, vous apprendrez tellement de chose…


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  • [Manga] Carciphona T.1Carciphona est le premier manga des éditions Chatto-Chatto qui se trouve être un nouvel éditeur sur le marché du manga. Vous pouvez soutenir la maison d’édition pour qu’ainsi et peut-être, elle puisse éditer nos/vos mangas préférés !

    Je dois dire que la première fois que j’ai vu ce manga annoncé, c’était comme une évidence, il me fallait ce manga. Je me suis alors renseignée sur la mangaka, j’ai trouvé beaucoup, de choses intéressantes.

    Mais pour en revenir à Carciphona,lire les scannes était une véritable épreuve, il m’aura fallu plusieurs tentatives avant de pouvoir en venir à bout. Mais comme on dit, rien n’est mieux qu’une version papier et surtout pour Carciphona.

    Le format proposé :

    Si on prend le côté matériel,  la qualité de la couverture est parfaite, elle n’est pas aussi souple que pour les mangas de chez Glenat par exemple. Ensuite, le design de cette couverture est stupéfiante, honnêtement, je ne peux pas résister à son appel…

    Mais penchons-nous de plus prêt sur cette couverture, dessus, nous trouvons Veloce au premier plan et BlackBird au second plan, de dos, on ne voit pas son visage, mise à part son sourire d’assassin. Elles tiennent toutes deux une écharpe, celle de BlackBird. La couleur rouge représente le destin ou la fatalité, dans les deux cas, on peut dire que le destin des deux protagonistes sont liées, elles tiennent l’écharpe avec poigne comme si elles ne voulaient pas laisser l’autre s’échapper, mais on ne sait pas pourquoi, du moins pour le moment.

    Veloce tient dans sa main un collier qu’elle éloigne d’elle, elle semble presque prête à le lâcher, serait-ce un signe pour prédire sa perte ? Mais ce n’est pas tout, si on regarde bien, on voit que le bracelet de BlackBird est mit en avant, il attire l’oeil. Ce bracelet m’intrigue également… J’espère en apprendre plus sur le lien qui les réunit prochainement !
    Pour finir, j’aimerai ajouter une dernière interrogation de ma part, pourquoi avoir choisi le nom
    Carciphona ? Si on se tient aux explications, c’est le nom que l’on donne aux assassins, une Carciphona est une personne dont “l’âme a été infectée par des esprits démoniaques”. Alors pourquoi ne pas avoir donnait comme titre : Veloce ou La Sorcière de la Prohibition
    De mon point de vu, si l’auteur a voulu donner ce nom à son manga c’est qu’il a une importance capitale que nous apprendront au fil des différents tomes. N’avez-vous pas hâte de découvrir cela ? Moi oui !

    Passons maintenant sur le côté papier du manga. Les pages sont tellement douces que j’ai l’impression que mes doigts éleveurs du claire-fontaine, quel luxe.
    L’encre ne colle pas aux doigts, ce qui est agréable car certains mangas que je connais, lorsque l’on pose les doigts sur l’encre noir on finit par en mettre de partout et ce n’est vraiment pas pratique ! Nous avons une excellente qualité papier, ce qui change des autres mangas.
    De plus, le papier glacé est bien accroché au manga, on sent qu’il ne va pas s’envoler si on ouvre par mégarde un peu trop le manga et ça aussi c’est un excellent point positif ! 
    Par conséquent, pour ce qui est du côté matériel,
    Carciphona obtient tout les points qu’il faudrait !

    Notez aussi, quelque chose d’étrange, est-ce fait exprès ? Je ne sais pas mais si vous faites attention à la fin du chapitre 3, tout en bas, vous verrez écrit “BlackBird-Fin”. Les éditions Chatto-Chatto nous laisserez-vous des indices ? Eh bien non, pour ceux qui ont eu le manga le jour de sa sortie, la note à la fin du manga était le nom de “code” du manga. Cependant, il a été changé lors de la réimpression.

    [Manga] Carciphona T.1

    chattochatto/shilin huang

    L’histoire

    Elle est différente de ce que l’on peut rencontrer habituellement, je ne suis pas une spécialiste du shônen… Et en plus de cela, j’ai beaucoup plus de mal à apprécier un shônen manga plutôt qu’un shôjo. Par ailleurs, le style de shônen que je préfère lire est réaliste comme A Silent Voice ou bien les Our Summer Love ou Summer, il a bien peu de shônen que je lis. Même Naruto, je l’apprécie bien plus en animé qu’en manga.

    Toutefois, pour Carciphona c’est différent. Je trouve en ce manga une histoire prenante, captivante ! Certes, l’opposant arrive bien vite, elle n’est peut-être pas introduite comme il le faudrait et cela peut surprendre, mais si on prend en compte que cette “Carciphona”, assassin, épie constamment Veloce chaque jour et qui attend le moment opportun pour l’attaquer, un moment de faiblesse, on peut dire que son apparition soudaine est vraiment bien placé !

    J’ajouterai que ce qu’il m’a plu, m’a touché dans l’oeil et dans le cœur en premier lieu c’est l’univers tout autour du manga, je le trouve à la fois féerique mais aussi presque fantastique. On voit que l’histoire du monde Maelstrom est assez particulière puisque la magie était chose courante durant de nombreuses années et soudainement, elle en est retirée voir même arrachée de force à leur propriétaire, cela rend le scénario des plus intéressants puisqu’on peut se demander : dans quel situation se retrouve leur monde ?

    A vrai dire, j’ai particulièrement hâte de découvrir l’univers et surtout de voir évoluer le manga Carciphona.
    Mais ce n’est pas tout, je trouve le manga dynamique déjà par ces combats. Nous n’avons pas un tome barbant et assommant en explication, au contraire c’est combat et révélation au rendez-vous et en même temps ! Quoi de mieux ?

    Ce que j’ai aimé dans cette histoire c’est que notre personnage principale n’est pas qu’un garçon. Dans beaucoup de shônen, le héro est un garçon, il est fort, ou il le devient, beau, il protège tout le monde et nous avons une fille qui tombe folle amoureuse de ce garçon, c’est un peu cliché je trouve. Mais pour une fois, nous avons un garçon qui arrive puis notre protagoniste féminine et principale qui débarque avec une entrée dès plus attendue.

    [Manga] Carciphona T.1

    chattochatto/shilin huang

    L(es)’intrigue(s)

    Dans nos trois protagonistes principaux nous avons Veloce puis vient Keritzel qui a beau être un personnage important, on ne sait pas vraiment de quoi il est capable, ni même si il est apte à se battre, en faite, je me demande même si nous le verrons dans le prochain tome… BlackBird, elle est la protagoniste là plus important étant donnée que c’est elle qui offre à Veloce une chance de vivre dans le monde où il lui était interdit d’exister.

    Grâce à ses trois personnages, nous avons donc une première intrigue qui se poursuivra tout au long des autres tomes : le fameux combat Veloce contre BlackBird, il sera probablement le combat final, celui qui sera le plus attendu !

    Ensuite la deuxième intrigue sera la fuite et survie de Veloce, où ira t-elle, comment vivra t-elle ? Après tout, c’est une des dernières sorcières qui vivaient sous la prohibition, on pourrait donc supposer qu’elle soit chassée et que l’auteur évoque la fameuse “Chasse à la sorcière” ce n’est pas impossible car après tout, ce premier tome nous laisse beaucoup de suppositions !

    Les personnages

    Celui qu'on croit être le héro de l'histoire mais...

    Je ne vais pas faire tout les personnages étant donnée que l’on ne les connaît pas encore assez, notamment Keritzel dont on ne sait pas grand chose. Nous savons que c’est un noble qui se rend dans le village de Veloce afin de prendre des cours mais nous on ne sait pas réellement quel genre de jeune homme il est, ni même son âge…

    De ce que j’ai pu lire, voir, Kiritzel est un jeune homme a priori gentil qui pense à son prochain, peu importe sa nature, il fait confiance assez facilement à autrui. Il est droit et juste, il veut que justice soit faite mais sans violence. On pourrait alors penser qu’il serait le même genre d’homme que Shiro dans Log Horizon, stratégique, intelligent, intriguant qui trouve des solutions aux problèmes sans user de la violence.  

    Kiritzel serait donc une sorte de sage avec un tempérament calme, mature et réfléchi. Il semble vouloir montrer qu’il est stupide alors qu’en réalité, il est sérieux dans tout ce qu’il entreprenant. J’aime beaucoup ce protagoniste, il n’est peut-être pas très fort en combat, ne possède peut-être pas de magie, toutefois, il est courageux, honnête. J’espère que nous irons loin avec ce protagoniste et que nous allons en découvrir un peu plus sur lui.

    Qui nous mène à la véritable héroïne...

    Passons ensuite à Veloce, jeune fille exilée chez elle, seule d’autant plus, c’était autrefois une petite fille qui vivait avec le sourire avant de se retrouver complètement seule. Elle ne fait confiance à personne et se méfie de tous, même si elle semble cacher un cœur rempli de bonté. Elle ne compte sur personne mise à part elle-même pour se protéger, elle semble quelque peu malhonnête avec elle-même en disant qu’elle veut rester seule puisqu’elle souffre de cette solitude.
    Je pense d’ailleurs qu’elle envie les autres jeunes filles qui ont connu et croulé sous les jours heureux avec leurs parents mais je me base sur une phrase qu’elle prononce dans le dernier chapitre.

    Ce que j’aime chez Veloce c’est sa remise en question, elle n’attend pas que les choses se passent, enfin au début si, mais après avoir compris qu’elle méritait elle aussi d’exister, elle reprend confiance en elle et c’est une nouvelle jeune femme qui nous fait face. J’ai hâte de voir son évolution, l’homme est perfectible, son enfance, ses parents lui on était enlevée, peut-être décidera t-elle de faire tomber le pays dans le chaos ou décidera t-elle de parcourir le monde de l’aider ? On ne sait pas à quoi s’entendre cependant à la fin du troisième chapitre, on sent qu’un long voyage est en approche !

    L'arrivée du personnage mystérieux.

    Continuons avec BlackBird, je l’aime beaucoup elle aussi, elle est assez marrante pour une assassin ! Elle prend son travail plus comme un amusement plutôt que comme quelque chose de barbant et de sérieux. Elle ne se prend pas beaucoup la tête non plus, c’est d’ailleurs elle qui réveille Veloce et qui la sort de sa souffrance.
    On ne sait pas beaucoup d’élément sur
    BlackBird, cependant, de ce que j’ai pu lire, apprendre, se sont tout de même des révélations importantes !!
    Il y a quelque chose qui me taraude avec ce personnage, est-elle réellement méchante ? Elle semble gentille et amusante quand nous la voyons se moquer ouvertement de
    Veloce à certains moments et ce qui est surprenant, c’est qu’elle la connaît plutôt bien, ce qui est troublant… J’ai aussi remarqué qu’elle était observatrice, elle aide bien trop Veloce pour une assassin ce qui est assez étrange vous ne trouvez pas ?

    Les dessins :

    Les dessins sont assez enfantins pour le coup, ils rendent le design des personnages plus jeunes mais c’est pas désagréable au contraire, ils rendent les personnages attachants et amusants avec leur drôle de tête de temps à autres. Les traits sont précis et détaillés. Comme on peut le voir à de nombreuses reprises, les scènes de combats sont vraiment dynamiques dans le manga, ils sont splendides.
    Mais comme nous l’a dit
    Chatto-Chatto, les dessins datent de dix ans en arrière et que dans les prochains tomes petit à petit le véritable style de l’auteur se révélerait. J’ai pu voir les dessins de Shilin Huang est vraiment sublimes, vous serez étonnés croyez-moi !

     

    Pour conclure on n’est seulement au premier tome est pourtant, je me sens déjà proche des différents protagonistes. Leur évolution m’intrigue et je souhaite y assister, voir ce qu’ils vont devenir à travers le manga, si une potentiel romance fleurira ou même assister aux différentes révélations, les voire abattus puis se relever pour devenir plus fort !Je suis impatience.
    Nous voici donc à la fin de la review, j’espère que vous l’avez appréciés et qu’elle n’était pas trop longue pour vous. J’ai adoré ce manga,
    c’est un véritable coup de cœur voir même un coup de foudre ! J’espère que la review vous a plu et on se dit à bientôt pour la prochaine, n’hésitez pas à laisser des commentaires, cela fait toujours plaisir !

    Et encore merci à vous Chatto-Chatto.

    Et vous, vous l’avez lu ? Vous allez l’acheter ? Votre avis m’intéresse beaucoup !

     


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  • [Manga] Carciphona T.2 #33

    Carciphona est à l’origne un webmanga réalisé en 2003 par une mangaka canadienne du nom de Shilin Huang. Il est ensuite édité chez ChattoChatto en 2018. Je vous avais déjà parlé du premier tome que j’avais juste totalement adoré ! Il était dynamique et prenant. Et je ne vous cache pas que ce deuxième tome égale largement le premier. Il a même quelque chose en plus…

    Il me ne pas déçoit pas au contraire et en plus, nous faisons un pas de plus dans l’histoire.

    Un avancement dans l’histoire…

    Petit retour en arrière…

    Avant de commencer, je vais vous rafraîchir un peu la mémoire.

    Dans le premier tome, nous avons fait la rencontre de quatre personnages importants : Veloce Visrin, Keritzel Edeus, Weirin Lin et Blackbird. Dans ce tome, Keritel se rendait dans un village à la rencontre de son professeur. Il fait alors la rencontre de Veloce lors d’une altercation avec des villageois.

    S’écoule alors les péripéties avec l’arrivée de BlackBird et la rencontre de Weirin l’amie d’enfance de Keritzel. Un peu plus de piment avec l’arrivé du roi qui décide alors de s’en prendre à Veloce.

    Un pas en avant…

    Pour ce deuxième tome, l’histoire avance rapidement, elle est détaillée et suffisamment développée pour que la fin nous frustre. Mais à titre informatif, c’est une bonne frustration.

    De plus, c’est captivant, l’histoire commence tout juste et pourtant, on sent que ça va être quelque chose de fou. Je sens la grande quête mais d’un côté, je ne sais pas vraiment ce qu’il va se passer ni ce que ça va donner. Du coup, je suis comme une enfant qui attend d’ouvrir son cadeau de noël !!

    Mais, ce n’est pas tout, avec la couverture, le style de l’histoire, on s’attend peut-être à une ambiance un peu sombre et triste. Eh oui, vous ne vous trompez pas, elle est bien présente. Mais ce n’est pas pour autant de la Dark Fantasy, on a des petits moments de détentes avec les scènes comiques qui nous font rire. En plus, je ne m’y attendais pas franchement !

    J’aime beaucoup le style que nous renvoie l’histoire. Elle est imprévisible, on ne sait jamais à quoi s’attendre et c’est ce que j’aime dans ce manga. La mangaka nous surprend avec des révélations, des scènes inattendus et des péripéties.

    Aussi, je suis toujours autant intriguée par BlackBird, qui est-elle ? Pourquoi fait-elle tout « ça » pour Veloce ? Elle prétend vouloir la tuer mais ces actes ne collent pas avec ces mots… En plus, je me pose des questions sur qui peut bien vouloir la mort de Veloce. Personne hormis le roi est au courant de son existence… C’est une grande Interrogation…

    Partout donc rapidement sur les intrigues puisque nous y sommes. La personne qui a commandé l’assassinat de Veloce alors que personne ne connaît encore son existence est une seconde intrigue. Je pourrais même la qualifier de secondaire. Pour ce qui est de l’intrigue principale, elle n’est pas clairement définie pour le moment, mais on en saura probablement plus dans le troisième tome !

    [Manga] Carciphona T.2 #33[Manga] Carciphona T.2 #33

    chattochatto/shilin huang

    Les personnages…

    Parlons un peu des personnages même si je l’ai déjà fais plus en détail pour le premier tome.

    Commençons par Veloce, on apprend pas grand chose sur elle, autre que son lien avec Merron. Elle est très silencieuse, méfiante et plutôt distante. Pourtant, elle semble commencer à faire confiance et à s’ouvrir à Keritzel. C’est donc un léger avancement en ce qui la concerne…

    Keritzel lui se préoccupe beaucoup de Veloce. Il est toujours comme je l’avais décris dans la review du premier tome c’est-à-dire : au premier abord stupide mais du genre sérieux et à se préoccuper des autres. Il est toujours là pour Veloce. C’est comme s’il lui courrait après. J’aime beaucoup ce personnage, je le trouve attachants et j’apprécie beaucoup son tempérament. Je trouve aussi que le “petit Keri” à un petit quelque chose qui le rend charmant.

    Weirin, elle, elle semble très attachée à Keritzel, peut-être même qu’elle est amoureuse de lui. On ne sait pas trop. Weirin est quelque peu compliqué à comprendre parfois. Toutefois derrière son visage et ses paroles froides, durs et son comportement distant, c’est une jeune fille attentionnée et qui se préoccupe beaucoup des autres. Bien qu’elle soit dur dans ses propos notamment envers Veloce qu’elle ne semble pas particulièrement apprécié.

    Le manga en lui-même…

    Parlons maintenant d’un sujet important, la qualité du manga.

    Il faut que je vous le dise, la qualité du papier est toujours aussi excellente que celui du premier tome. Il est tellement agréable de toucher, caresser le papier du bout de ses doigts sans les avoirs pleines d’encres. Le papier est plutôt robuste. Les pages en papiers glacés sont bien attachées (collées serait peut-être le terme exacte) au manga. On n’aura donc pas peur de voir ces dernières se détacher si on ouvre un peu trop le manga. L’encre est toujours aussi belle. Nous avons un joli noir. Vous ne savez pas combien il est difficile d’obtenir cette belle tinte lors d’une impression. Et enfin, pour terminer, la jaquette est elle aussi robuste et c’est génial, elle n’est pas « fragile » comme les autres.

    [Manga] Carciphona T.2 #33 [Manga] Carciphona T.2 #33

    chattochatto/shilin huang

    Les dessins…

    La couverture de Carciphona, est tellement belle. Rien qu’avec les dessins de la couverture, nous avons un petit à priori sur le : de quoi va traiter le manga. On sait que les personnages ne vont pas aller à la pêche au moule… Par ailleurs, par rapport au premier tome, on voit que les dessins ont un peu évolués. Les traits sont devenus plus fin, encore plus précis qu’ils ne l’était déjà. J’ai hâte de voir les prochains tomes pour voir à chaque fois l’évolution de l’auteur !
    Notez aussi, qu’au début du manga, nous trouvons la carte du monde dans lequel évolue les personnages.

     

    Pour conclure, je ne vous cacherais pas que je suis complètement tombée sous le charme de la mangaka et ce depuis le premier volume. J’adore son style de dessin, j’en suis totalement amoureuse !
    En bref,
    je vous conseille ce manga à 200%. Il ne faut pas avoir peur et s’arrêter au premier tome. Les dessins ne sont pas ce que vous croyez. Les dessins de la mangaka dans le premier tome date d’il y a dix ans, comme je vous l’avais dis pour le tome 1. Entre temps elle s’est nettement améliorée si vous comparez le tome 2 avec le 1.
    C’est donc avec grand plaisir que je vous le recommande. Vous ne serez pas déçus et la suite promet largement d’être intéressante, surtout avec le tome 3.
    Sur ce, je vous laisse et je vous dis à bientôt pour une prochaine review. N’hésitez pas à commenter pour donner votre avis, cela fait toujours plaisir.


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  • Euterpe, manga des éditions HT2 en seulement deux tomes, est un manga français dont le sens de lecture diffère d’un manga japonais, ce qui peut surprendre au premier abord, puisque beaucoup d’entre nous ne doivent pas être habitués. Moi même, je me suis laissée avoir, j’ai lu de droite à gauche plutôt que l’inverse, un simple réflexe. Par ailleurs, je n’ai auparavant jamais lu de manga dessiné, écrit par un(e) français(e) c’est donc une grande première pour moi. Je ne suis pas déçue de ce premier tome et j’attends le deux avec impatience. J’avais un préjugé sur les mangas made in France mais maintenant je vais essayer de me laisser tenter un peu plus souvent...

    On pourrait par la même occasion, rapprocher Euterpe à un fameux titre japonais qui vous a probablement marqué l’esprit, je parle ici de Your Lie In April (Shigatsu Wa Kimi No Uso). Si Your Lie in April est touchant, dramatique, émouvant, notre titre se défend tout aussi bien sur sa thématique mais aussi parce que la mangaka a donné un sens caché à son titre.

    Mais là encore ce n’est pas tout car si les thématiques se rapprochent, le sens du titre change tout et offre une authenticité unique ! Car oui, il faut se dire, seul les curieux auront cherchés sur internet cet élément mystère mais ne vous en faites pas, je vais vous en parler et vous éclaircir.

     

    Un titre à sens multiples

    Abordons sans plus attendre ce sens cachée qui n’est autre que ce titre avec un aspect mythologique. Je pense qu’à beaucoup d’entre vous, ce titre ne dit rien. Pourtant, en faisant des recherches, on apprend beaucoup d'éléments, éléments qui sont à prendre en considération puisqu’il s’agit là, d’un message, d’un indice laisser par la mangaka.

    Euterpe en grec ancien signifie «qui sait plaire» ou «charme», Euterpe est aussi la Muse de la musique, fille de Zeus et de Mnémosyne. Elle est la créatrice de la flûte double appelé "autos". Et, elle est reconnaissable à son apparence de jeune adolescente à sa tignasse rousse et ses yeux bleus. Et comme on peut le voir dans le manga, notre petite Kal est rousse aux yeux bleus, serait-ce une coïncidence ? Non je ne pense pas, mais cela suppose donc, que l’autrice compare Kal à la muse ? Ou peut-être même, qu’elle est une sorte de réincarnation. Pour le moment, on ne sait pas vraiment peut-être que la question est soulevé dans le prochain tome, ou peut-être pas. Nous verrons bien. Toutefois, il est intéressant de voir que cet muse Euterpe charme ce qui l’entoure, on peut donc d'ores est déjà imaginer que Jon tombera sous le charme de cette petite !

     

    [Manga] Euterpe T.1 #32 
    EUTERPE©2017artofK/EditionsH2T

    Les personnages principaux

    Celle qui touche les cœurs même les plus solide...

    Pour continuer sur cette protagoniste, on peut voir qu’elle est très importante. C’est elle qui est, dans un certain sens, un obstacle pour Jon, le petit-fils du Maestro décédé.

    Kal n’est pas méchante, loin de là, cependant, c’est une adolescente au cœur blessée qui a dû faire face à l’abandon de son père mais aussi au décès d’un proche. Nous n’avons qu’un seul flash-back heureux concernant son père puis un panel de flash-back tant heureux que triste concernant le Maestro. C’est à partir de ces retours en arrière, que l’on peut comprendre ce qu’elle ressent, on a de l’empathie pour elle.

     

    Mais pour revenir là où j’en étais, la raison pour laquelle elle déteste Jon n’est autre le fait que son maître ne cessait de parler de son petit-fils, de lui faire des éloges, qu’il l’attendait avec grande impatience mais que ce dernier ne s'est jamais présenté. Pour Kal, elle était la seule à être présente pour le Maestro. Que cela soit dans sa maladie comme le jour des funérailles, elle a toujours été là pour protéger ses souvenirs, sa mémoire et la maison. Selon elle, elle est la seule qui est capable d'hériter de la mémoire de son maître et de pouvoir la protéger.

    Bien qu’elle démarre au quart de tour, qu’elle s’énerve pour un oui ou un non, n’oublions pas que c’est avant tout une jeune fille blessée qui essaie de se reconstruire. Elle est de nature plutôt gentille, généreuse même si elle ne semble pas vouloir le montrer.

     

    Par ailleurs, comme on peut le voir, et que j’ai pu vous le dire, bien qu’elle déteste Jon, elle est tiraillée entre deux sentiments. D’un côté, elle a pitié de Jon, elle voit qu’il souffre de l’absence de son grand-père, qu’il s’en veut terriblement. Elle veut l’aider, elle le fait même mais d’un autre côté, elle le déteste, elle ne veut pas le voir, elle ne veut rien avoir avec lui. Elle est perturbée par ses deux sentiments étant donnée qu’elle est la plus à même de le comprendre.

    Mais la encore ce n’est pas tout, elle est différente de Jon dans le sens où ils sont tous deux contraire, que cela soit dans le caractère, la personnalité comme lorsqu’ils jouent, touchent la musique, le piano. Kal est plutôt du genre sauvage, fougueuse, elle joue avec les sentiments, l’instinct et surtout ses émotions et sentiments. Elle a une approche de la musique plus naturel et touchante que Jon.

     

    Le virtuose devenu robot...

    Jon à son contraire est un véritable robot, il le dit lui même. Il n’est pas capable de jouer avec ce qu’il ressent alors que c’est ce qu’il avait appris avec son grand-père. Il a fait de grande école de musique, des concours, il est un musicien célèbre, talentueux, accompli et pourtant, il n’est pas capable de jouer avec son cœur et il s’en rend compte. Il respecte la partition jusqu’au moindre détail sans apporter sa petite touche personnelle.

     

    Au moment de l’histoire, Jon n’est même plus capable de jouer. Il semble malheureux, en pleine dépression. Il regrette de ne pas avoir été là pour son maître, son grand-père, un membre et unique de sa famille étant donnée qu’il n’a plus ses parents.Jon est revenu chez son grand-père pour une sorte de retour au source, il cherche l’inspiration, le pardon pour pouvoir jouer de nouveau.

     

    Il me fait beaucoup penser à Kôsei, ils se ressemblent malgré la différence d’âge et Kal à Kaori. Pour en revenir à notre petit protégé, Jon est jeune homme plutôt simple, bien qu’il soit gentil, il passe son temps à s’énerver sur Kal, sans raison apparente alors qu’ils pourraient très s’entendre. Il la taquine de temps à autre, signe que tout de même il l’apprécie ne serait-ce qu’un peu.

     

    On ne sait pas grand chose de Jon, on connaît sa situation familial, on a bien un flash-back avec son grand père quand il était petit au premier chapitre mais c’est tout. On a aussi une idée de ce qu’il peut ressentir mais c’est tout, il n’est beaucoup mis en avant or mit dans sa tristesse. Et j’ai envie d’en savoir plus, savoir qui il est vraiment, ce qui s’est passé durant les cinq ou six dernières années de sa vie. Pourquoi n’est-il pas venu au funérailles de son grand-père ? J’ai beaucoup de question sans réponse concernant ce personnage… J’ai hâte de voir si le tome deux répondre à mes questions.

     

    [Manga] Euterpe T.1 #32
    EUTERPE©2017artofK/EditionsH2T

    Le récit...

    Pour ce qui est de l’histoire, je vous en ai parlé un peu au travers des personnages, même si il s’agit de leur histoire. Mais je vais vous parler un peu en quelque phrases seulement de l’histoire en général.

    Nous suivons donc Jon et Kal, petit-fils et élève du grand Maestro, l’une en veut à l’autre de son absence et l’autre l’ignore. Cependant, ils ont la même souffrance en eux.

    Le rythme de l’histoire est plutôt soutenu, il n’est ni trop rapide ni trop lent. On a tous les éléments nécessaire pour apprécier ce premier tome. D’ailleurs, pour réussir à clore le manga en seulement deux tomes, c’est du génie. Pourquoi ? Pour la simple est bonne raison que rien n’est laissé au hasard, la mangaka a réussi à trouver le juste milieu pour développer et écrire, dessiner son manga.

    Pour continuer sur la trame, l’histoire n’est pas que malheureuse, triste, déprimante, nous avons des moments de joies, de rigolades ce qui ne plombent pas le manga. Et c’est génial. Cette petite touche de joie, d’émotion donne du cachet au manga.

     

    Les dessins

    Pour ce qui sont des dessins, je les trouve tout simplement sublimes. Je ne pensais pas que les dessins de ce mangas pouvaient être aussi magnifique ! J’ai été emporté par l’univers du manga juste avec les mangas.

    J’avais hésité au départ à acheté ce manga pour deux raisons assez bêtes : la première, c’était un manga français et pour moi les français ne pouvaient pas de bons mangas comme les Japonais. Cependant, grande surprise, le manga est vraiment excellent, s’arrêter au fait que ce soit un manga français est juste stupide tout simplement. Mais on fait tous des erreurs…

     

    Deuxième raisons, la couverture, je n’étais pas emballée par les dessins de la couverture que cela soit la première ou bien même quatrième de couverture. C’est le premier manga que je vois dessin à la tablette graphique et cela m’a perturbé. Mais après avoir feuilleté le manga, j’ai eu comme une sorte de coup de foudre.

    Les dessins sont extrêmement détaillés, les précisions et la netteté sont vraiment parfait.  

     

    [Manga] Euterpe T.1 #32 
    EUTERPE©2017artofK/EditionsH2T

    Pour conclure sur ce manga, c’est avant tout un grand coup de coeur. Lors de sa sortie, je n’étais pas emballée. Cependant, à force de le voir dans la boutique de manga, sur instagram, je me suis renseignée et c’est en voyant les dessins que ça était fatal pour moi. Sans même posée de question, je suis allée à la librairie le soir même, en priant qu’il soit toujours là. Il était là.

     

    Après la lecture de ce manga, que j’ai lu à une vitesse prodigieuse, je n’ai cessé de sourire à certains moments, d’être triste et compatissante pour les personnages. Je l’ai lu tellement vite, qu’une deuxième, troisième lecture s’en est suivi et j’étais tout simplement au paradis. Moi qui pensais que les mangas français ne valaient pas ceux des japonais et bien je peux vous dire que j’avais tort. On est peut-être loin derrière eux, pour le moment, étant donné que l’essor du manga commence à peine en France mais dans vingt ans, dix ans, qu’est ce sera le marché du manga en France ? Je suis curieuse et j’ai hâte de voir ça ! Je vous conseille donc le manga avec un grand oui, en plus en deux tomes c’est assez facile d’accès ! En tout cas, j’espère que la review vous a plu, n’hésitez pas à laisser un commentaire avec votre avis du manga, de l’article, ça fait toujours plaisir et on se dit à bientôt pour une nouvelle review !


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  • [Manga] Sos Love T.1

     Sos Love, manga de Yasuko est paru chez les éditions Akata. J’aime beaucoup les couleurs de la couvertures. Mais, il y a aussi la représentation de l’héroïne sur la première de couverture. On sent que l’urgence est présente et le titre en dit long. Cependant, même si la jaquette a été le premier coup de cœur, l’histoire m’a tout aussi attiré. Elle a fait pencher la balance vers l’achat. N’oublions pas qu’il n’y a que six tomes, c’est donc une série accessible ! (Enfin 7 à présent.) C’était aussi un argument qui m’a poussé à l’achat.

    Une histoire spatio-temporel…

    Sos Love est un manga dans le même genre qu’Orange, j’entends par-là, le genre spatio-temporel.
    Nous avons donc, une jeune fille qui rencontre son double du futur avec la trentaine bien tassé. Cette trentenaire revenu treize ans dans le passé lui raconte alors son futur, plutôt désastreux… C’est alors là que tout commence.
    La trame de cette histoire est prenante, je n’ai pas décroché une seule seconde. Je ne me suis pas demandée ni même posé de questions sur la suite, je me suis tout simplement laissée guider par le scénario.

    Mais ce n’est pas tout, le manga est aussi imprévisible. A aucun moment durant ce premier tome mes affirmations n’ont été vrai. Alors que dans un shôjo normal, si je puis dire, les réflexions que nous pouvons avoir se réaliseront à coup sûr ! Si ce manga apporte sa petite touche de fraîcheur, il n’en reste pas moins un shôjo. Il possède donc des codes indispensables pour un faire un bon manga.

    Ce que j’aime dans SOS Love c’est tout d’abord l’histoire. Je vous en parle là depuis quelque lignes déjà, et je l’adore. C’est le genre de manga peu commun, du moins publié en France, peut-être qu’au Japon il y en a des milliers !
    De plus, la mangaka va à l’essentiel, elle ne tourne pas autour du pot. Par conséquent, nous avons déjà dans ce tome une sorte d’introduction de la vie de
    Kayo mais aussi des autres protagonistes. On apprend à connaître le genre d’environnement où nous allons suivre nos protagonistes mais aussi qui ils sont. Elle aborde les protagonistes d’un point de vu différent, elle inverse les rôles par rapport au shôjo classique. Nous avons aussi dès le début le triangle amoureux, pouvant peut-être passer à un autre polygone… Qui sait ?
    Notez aussi le fait que les personnages sont peu nombreux, la conséquence veut que l’autrice se concentre sur eux et les développer suffisamment.

    [Manga] Sos Love T.1 #31 [Manga] Sos Love T.1 #31

    Konna Mirai Wa Kiitenai!! © 2016 Yasuko / Shogakukan

    Les personnages…

    Concernant les personnages, nous en avons peu ce qui est plutôt sympas on nous permet pas dans la masse de personnages ! D’autant plus, qu’il ne faut pas oublier que le manga n’a que 6 (ou 7) tomes donc bon, si il y en avait eu trop, ça aurait été moche. Ils sont tous présent, ils arrivent au fur et à mesure dans ce premier tome. Et cela permet d’avoir une entrée active en la matière.

    La lycéenne du présent…

    Je commence donc par Kayo, héroïne principale du manga. C’est avant tout une jeune fille qui aime profiter de sa vie, de sa jeunesse et surtout de sa beauté. Les études l’importe peu et cela on le comprend dès la première page ! Kayo fonce dans le tas, elle ne réfléchit pas au conséquence, ce qui veut dire qu’à la moindre erreur de sa part, il lui est difficile de l’accepter ! Égoïste par dessus le marché, elle pense avant tout à elle avant de penser aux autres.

    Je trouve cette protagonistes assez réaliste. Elle représente la jeune fille actuelle, la femme de notre époque dans le sens où aujourd’hui nous pensons plus à nous avons de penser à son prochain. Par ailleurs, bien qu’elle soit mauvaise perdante, elle est maladroite. Mais, elle peut avoir des moments où sa sincérité la rend attachante. Kayo peut même avoir des petits moments de remise en question, ce qui est rare, je vous l’accorde. Et bien que Kayo soit dur de la feuille, elle a tout de même un bon fond et ces petits moments de faiblesses qui la rend encore plus attachante ! On est loin de la fille : niaise, fragile, ici notre Kayo a du caractère, de l’énergie à revendre !

    D’ailleurs, il faut savoir qu’on est à des années lumières entre sa personnalité privée et sa personnalité public. Ce que je veux dire par là c’est que tout ce que je viens de vous décrire est la Kayo avec sa personnalité privée. Celle qui est public montre une fille passant de garçon en garçon, populaire par sa beauté, elle en profite alors qu’en réalité, elle ne sait pas vraiment comment se comporter avec les garçons, notamment avec celui qu’elle aime !! Kayo joue la fille «cool» dans tout les sens du terme alors qu’en vérité, c’est une fille sensible… On pourrait donc se demander si cette fausse personnalité va disparaître au fur et mesure de l’avancement de l’histoire ?

    Pour finir sur elle, je dirais que j’aime beaucoup cette protagoniste, elle a ce petit quelque chose qui fait qu’elle met le lecteur dans sa poche, qu’on a envie de l’aider, de la pousser à l’aller de l’avant ! Même si je vous l’accorde, ce n’est peut-être pas le genre de fille qu’on apprécierait !
    Kayo est le personnage la plus proche de la réalité et son histoire, si l’on enlève l’intervention de son double.

    La trentenaire du future…

    Passons maintenant à la Kayo du futur. Notre trentenaire son but est avant tout de changer son futur à elle en intervenant avec la Kayo treize ans dans le passé. Elle veut faire prendre conscience à cette adolescente des erreurs qu’elle va commettre dans sa vie amoureuse en la prévenant de ce qui va se passer pour modifier sa vie !
    Je me demande d’ailleurs si elle l’aidera à prendre plus de maturité et lui apprendre à faire des efforts. C’est une question intéressante car après tout, la
    Kayo de seize ans est quelque peu feignante sur le plan des études… Par ailleurs, je me demande même si notre trentenaire travaille dans sa réalité !

    Mais pour la décrire, je dirais que c’est une femme bien plus égoïste que l’adolescente étant donnée qu’elle veut absolument changer son futur pour enfin être «heureuse» et changer sa vie. Elle choisit la voie de la facilité en retournant dans le passé. Elle semble vouloir dépendre d’un homme, mais ça on ne sait pas pourquoi… On en apprendra plus peut-être plus tard dans les tomes à suivre.

    La base du shôjo : l’ami d’enfance !

    Abordons maintenant le fameux «ami d’enfance». Le cliché type du shôjo, l’ami passe partout. Celui qui a été présent dans la vie de l’héroïne depuis son enfance, qui l’a vu grandir et qui peut-être ressent des sentiments pour elle. Sentiment amical ou d’amour. Pour cet ami d’enfance, nous avons un bel Apollon, populaire, bon élève en plus de cela. En bref, c’est le garçon parfait, peut-être même le prince charmant !

    Ce protagoniste porte le nom de Shinnosuke et il a tout les atouts possible. Il est gentil, attentionné envers Kayo, je me demande même s’il ne ressent pas quelque chose pour cette dernière car il semble beaucoup tenir à elle mais qu’il le cache… Que cela soit amical ou non d’ailleurs. C’est assez ambiguë à vrai dire.

    Shinnosuke est un jeune homme sympathique, sincère, souriant, il me fait penser à un rayon de soleil. Je le trouve légèrement attachant, même si nous ne savons que peu d’éléments sur sa vie privé.

    Les personnages secondaires…

    Pour ce qui sont de nos deux personnages secondaires, enfin, pas si secondaire que cela au final car ils sont tous aussi présent que Shinnosuke…  Ils interviennent et sont assez importants dans l’histoire puisque sans eux, nous n’aurions pas le même contenu ! J’ai plutôt hâte de voir ce qui va se passer par la suite avec eux, la contribution qu’ils vont apporter !

    La sainte…

    Nous avons donc : Kushida, aussi qualifiée de petite «Sainte» dans le manga et avec un grand S ! A vrai dire, je ne l’apprécie pas beaucoup, c’est le cliché du shôjo, vraiment. Tous les clichés possible sont réunis en elle… Pour commencer, elle est positive, à tel point que ça en devient incroyable. Sincère et honnête, souriante et énergique, Kushida met du cœur à l’ouvrage et favorise l’effort pour être récompensé. Rajoutons en plus de cela qu’elle est sportive et social, appréciée de ses camarades, elle est toujours de bonne humeur. Elle possède aussi une force d’esprit incroyable, elle n’est pas ébranlée par les propos de Kayo qui sont plutôt dur… Donc, même si elle possède un physique ordinaire, elle est tout aussi exceptionnel par sa personnalité comme j’ai pu vous le démontrer. Kushida est une rivale de taille pour Kayo puisque elle représente la jeune fille parfaite, celle qui est bonne à marier ! Son innocence, sa naïveté extrême et sa pureté touche Shinnosuke puisqu’il l’admire et c’est ce qui pourrait faire perdre Kayo.

    Si je devais faire un lien entre Kayo et Kushida, je dirais que l’autrice a volontairement inversé les codes du shôjo. Ce que je veux dire par-là, c’est que Kayo représenterait plus la fille énervante et que l’on n’aime pas. Elle serait la «méchante» tandis que Kushida serait mis en avant comme la «gentille et la frêle jeune fille». Cependant, le fait que nous connaissons plus Kayo que l’autre protagoniste fait qu’on s’attache plus à notre héroïne ! Du moins pour ma part. Pour être honnête avec vous, je n’aime pas du tout Kushida, mon avis sur elle est plutôt mitigé pour le moment, je verrais dans le tome deux…

    Le deuxième cliché…

    Taki, deuxième personnage «secondaire» est le genre de jeune homme assez étrange dans les shôjo, il est l’homme mystérieux. On ne sait jamais si il est sérieux ou si il rigole. Il semble vouloir plus s’amuser qu’autre chose, il prend la vie avec légèreté. On a pu le voir, il profite de sa popularité, de sa beauté pour charmer les filles. On ne sait pas grand chose le concernant non plus… Taki, intervient l’avant dernier chapitre, toutefois, on a un petit aperçu du genre de spécimen qu’il est !

    Je pense que c’est un garçon frivole. Mon avis sur lui n’est pas bien poussé, je le sais bien mais je ne sais pas pourquoi, j’ai l’impression qu’il nous cache quelque chose… Si je devais faire un lien entre lui et Shinnosuke, je dirais que les rôles ont également été inversé. Taki représenterait plus le fameux héro que nous avons tous dans nos shôjo tandis que Shinnosuke serait celui qui est ou n’est pas accessible, le rôle secondaire. A vrai dire, j’en viens même à me demander si l’autrice n’aurait pas là encore volontairement inversé les rôles. Toutefois, je trouve intéressant le point de vu qu’aborde la mangaka.

    J’ai hâte d’en savoir plus concernant les personnages, de savoir si le futur sera bel est bien changé. Savoir surtout si une vie futur sera possible avec Shinnosuke ou si Taki prendra alors sa place ? C’est une question qui se pose car peut-être que notre héroïne tombera sous le charme de ce dernier. Pourquoi pas, tout est possible, nous ne les connaissons pas vraiment encore !

    [Manga] Sos Love T.1 #31 [Manga] Sos Love T.1 #31

    Konna Mirai Wa Kiitenai!! © 2016 Yasuko / Shogakukan

    Les dessins…

    Pour ce qui sont des dessins, ils sont juste sublimes ! Les expressions sont dignes de ce nom. La mangaka les a transmis à la perfection, on comprend facilement les émotions de chaque personnages. C’est surtout vrai pour Kayo mais aussi son double, on peut lire en elle comme dans livre ouvert grâce à ces expressions justement ! Cependant, Shinnosuke lui, il est plus difficilement descriptible, même si je dois avouer que c’est mon chara-design préféré avec Kayo. Les deux autres protagonistes, je les trouve tout simplement ordinaire, ils n’ont pas de charmes selon moi ! Les traits sont fins, détaillée, précis, digne d’un mangaka et c’est remarquable !  

    Pour ce qui est de la couverture, c’est un réel coup de cœur, j’avais beaucoup hésité mais la couverture et les dessins m’ont totalement convaincu. D’autant plus, à ma grande surprise, j’adore le rose ! C’est une découverte du au manga, merci Akata pour m’avoir fait découvrir ma deuxième couleur favorite ! Elle nous accroche, pour ma part, je n’ai pas et je n’arrive pas à en détacher les yeux. De plus, le titre SOS Love reflète l’urgence de l’état de Kayo sur la jaquette, en partie à cause de son expression !  

     

    Pour conclure, c’est un très gros oui à ce manga, il n’a que sept tomes ce qui n’est pas excessif. En plus de cela, l’autrice ira directement droit au but comme j’ai pu vous le dire déjà ! Les personnages sont attachants mais aussi mystérieux, j’espère pouvoir en apprendre plus sur eux dans les prochains tomes qui vont paraître ! L’histoire comme j’ai pu vous le dire aussi est tout aussi prenante qu’intéressante, j’ai hâte de voir son évolution et son final car pour sept tomes, c’est assez intriguant tout de même !
    Et pour finir, je dirais que je ne suis pas déçue de ce manga bien au contraire, c’est même le coup de cœur monumental. C’est mon premier shôjo des éditions
    Akata


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