• [Manga] Carciphona T.3

    Une fois le tome 3 de Carciphona de chez Chatto-Chatto en main, vous n’imaginez pas la joie et le plaisir que j’ai pu ressentir. Retrouver nos héros après de long mois d’attentes, je dois vous avouer avoir été complètement largué lorsque je l’ai commencé. Une lecture rapide du tome 2 a dû s’imposer.

    Un pas de géant…

    L’histoire

    Du combat, du combat et encore du combat. C’est touchant. C’est épique. C’est beau. Il y a bien plus de combat que dans les deux premiers tomes, enfin, c’est une impression. Mais ce n’est pas déplaisant au contraire, c’est même génial. Je trouve d’ailleurs, les combats extrêmement fluide et je suis sûr que si c’était animé, ça les rendrait encore plus épique les scènes de combats.

    Plus on avance dans le manga, plus les masques tombent et ceux que l’on croyait sage ne le sont pas réellement et inversement. Le récit est tellement dynamique. Encore plus que ce qu’on a vu jusqu’à maintenant. On apprend beaucoup de nouveaux éléments mais il concerne principalement l’arc que l’on suit actuellement.

    Mais sinon, c’est un vrai régale de lire Carciphona, je ne m’en lasse pas. Et ce qui est génial, c’est que ce tome 3 me captive et m’entraîne toujours autant dans le récit.

    L’ambiance est toujours aussi sombre avec toujours sa petite pointe d’humour. Enfin humour… Tout est relatif puisque c’est surtout du sarcasme qui est présent. Bien sûr, nous assistons à certaines scènes touchantes et remplit d’émotions ! D’autant plus que le thème de ce tome porte sur la famille et les liens.

    [Manga] Carciphona T.3 [Manga] Carciphona T.3

    chattochatto/shilin huang

    Les personnages

    Ce n’est peut-être que le début du voyage encore pour nos héros mais ils commencent tous à changer petit à petit au contacte des autres. Ils prennent consciences de ce qu’ils font et sont mais aussi ressentent.

    On en apprend un peu plus sur chaque protagonistes comme Meron où l’ont voit que pour elle la famille est la chose la plus précieuse du monde. Meron, c’est la jeune fille fidèle à ces valeurs et ces idéaux, celle qui ne changera pas facilement d’avis à moins d’une bonne explication.

    Ensuite, même BlackBird qui aime bien faire des apparitions un peu soudaine, on voit un peu plus sur sa personne. Elle semble très à l’écoute de ce qui se passe concernant Veloce. Serait-elle du genre attentionnée ? Ou veut-elle juste la garder en vie pour pouvoir s’amuser ?

    On aperçoit aussi que Veloce est le genre de personnages qui sait garder son sang froid mais aussi représente une tacticienne de taille tout de même.

    Pour ce qui en est de Keritzel, il n’est pas énormément mis en avant, on apprend rien de nouveau mais Werin elle, c’est différent. Même si son tact n’a d’égale que elle-même, elle commence à porter de l’intérêt à Veloce sans même sans rendre compte. On la voit également d’essayer de combattre ses peurs, ce qui est une grande force de courage. Pour une fille comme elle, c’est un grand pas en avant vers un changement, une évolution.

    [Manga] Carciphona T.3 [Manga] Carciphona T.3

    chattochatto/shilin huang

    Les dessins…

    Enfin la partie que j’attendais avec impatience, je pense ne plus revenir dessus pour les prochains tomes. Enfin je ne sais pas encore… Mais pour parler des dessins, je trouve une nouvelle fois que la mangaka c’est beaucoup améliorer. Elle ne cesse de progresser et c’est justement pour cela que je l’admire. Elle travaille énormément pour que ces dessins soient de plus en plus en beau. Que les combats et les scènes d’émotions ressortent d’avantage. Et c’est ce qui est en train de se produire. Les traits sont toujours aussi fins et léger, j’ai beaucoup aussi les différentes têtes un peu grossière qu’elle dessine dans les moments comique.

     

    Pour conclure, on peut dire que le manga renforce mon coup de cœur. J’ai beau avoir été trois fois frustrés (les 3 fois reflètent les 3 tomes), je ne m’en lasse pas de ce titre. Je ne vous dirais jamais assez combien il est prometteur. Alors oui, le premier tome était le premier comme on dit, il n’était pas parfait. Mais on voit le changement entre le premier notamment entre les dessins (encore une fois) mais aussi le récit.
    Je suis d’autant plus impatiente de découvrir la suite et la tournure que prendra la suite des événements. Je soutiens la mangaka de tout mon cœur et j’ai hâte de voir ses différentes Goodies arriver dans nos contrées. Tout cela pour vous dire quoi ? Eh bien que ce tome 3 est encore mieux les deux précédents et que j’attends que la suite surpasse les précédents.



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  • Blue Flag est un manga qui m’a tapé dans l’œil dès son annonce. Oui littéralement, j’en garde même des séquelles !

    Non sans blague, je vous rassure, il y a plusieurs raisons qui font que ce soit ce manga et pas un autre qui a su me faire tomber amoureuse. Tout d’abord comme vous pouvez le voir, la couverture en dit long… Enfin peut-être ne le remarquez-vous pas parce que vous n’avez pas lu le manga… Toutefois, la couverture sans le vouloir nous présente déjà l’intrigue. Mais c’est aussi cette couverture avec son ambiance si particulière au allure de printemps, de renouveau qui a su me charmer. Surtout que j’ai ris, j’ai souris, j’ai eu les larmes aux yeux et puis j’ai encore ris et souris, bref, un cercle sans fin durant ma lecture…

    L’histoire

    Bien alors, l’histoire, elle est assez banale en soit.

    On a un trio avec des personnalités bien différentes. Pourtant, c’est en se côtoyant chaque jours qu’ils finissent par bien s’entendre et tisser des liens d’amitié. Mais je ne vous apprends rien si je vous dis que la protagoniste Futaba Kuze, extrême timide, est amoureuse du beau et populaire Touma Mita. CLICHÉ !!! Oui, je vous lance une alerte au cliché. Pourquoi ? Alors déjà rien qu’avec ce que je vous ai dis c’est cliché. La fille est amoureuse du beau garçon populaire et elle demande de l’aide à l’ami d’enfance de ce dernier. Enfin, bref, l’histoire aurait dû s’arrêter là. Elle aurait dû être barbante et chiante à mourir sauf que nous avons un magnifique et magique retournement de situation. Je ne vous le dévoilerai pas mais en réalité, l’histoire n’est absolument pas un cliché. Je vous ai menti ! Elle aurait pu s’y prêter si on s’était arrêté à cette analyse. Cependant, le récit en lui même et bien plus profond. Nous avons ici le droit à un récit sur l’apprentissage de la vie et le passage à l’âge adulte avec les responsabilités et les choix à effectuer.

    Nous avons des adolescents avec chacun leurs lots de problèmes. Certains manques de confiance eux. Certains sont des timides qui essaient de changer et d’affronter leur peur. Et d’autres, n’assumant pas leurs sentiments préfère fuir. Mais là ne sont pas les seuls problèmes que doivent gérer les protagonistes. En dehors de leurs problèmes personnels, ils ont aussi leurs lots de problèmes externes. Mais qu’est-ce que j’entends par-là ? Comme vous le savez, être un adolescent n’est pas une chose facile puisque les protagonistes doivent en plus faire face aux problèmes d’autrui en plus des siens. Et ne parlons pas des hormones et de la sexualités qui s’ajoutent à tout cela. Et c’est justement ça qui est intéressant et qui pimente le manga.

    On assiste donc au final à une vie de lycéen banal avec des adolescents qui se prennent superbement la tête et qui nous ressemble énormément.

    [Manga] Blue Flag T.1

    [Manga] Blue Flag T.1

    Les protagonistes…

    Taichi un personnage intriguant…

    Notre premier protagoniste, le héro, Taichi Ichinose est un garçon au physique banal. Il n’est pas spécialement beau pourtant, il dégage quelque chose de particulier… Je ne pourrais pas vous décrire ce que je ressens avec des mots en regardant ce Taichi car je n’ai pas les mots. Mais, je n’irais pas non plus jusqu’à dire qu’il a du charme, ni qu’il a la classe mais il donne une certaine impression… Il dégage ce petit truc qui fait qu’on envie de le suivre du début jusqu’à la fin. Qu’on a envie d’en savoir plus sur lui et l’accompagner mais aussi d’être au près de lui. Je suis littéralement subjuguée par ce personnage et j’en viens même par être m’émerveillée. Il est gentil et n’a pas de mauvaise pensée mais il réfléchit aussi un peu trop…

    C’est mon personnage chouchou dans le manga, je me suis directement accrochée à lui. Surtout que pour une fois, nous avons un héro et non une héroïne alors qu’on est au cœur tout de même d’une histoire d’amour.

    Celle qui veut changer…

    Futaba Kuze est une extrême timide et amoureuse par dessus le marché. C’est donc pas aussi facile pour elle de s’approchait de la personne qu’elle aime. Elle préfère le regarder de loin. Toutefois, elle essaie de faire des efforts et tant bien que mal de changer. Pour marquer ce choix de vouloir évoluer, changer, (mais aussi pour se faire remarquer auprès de Touma) elle se coupe les cheveux. Et c’est à partir de ce moment qu’on voit que Futaba essaie de combattre sa timidité pour devenir plus courageuse et moins pleurnicharde. Elle veut prendre sur elle et pour cela, elle fournit de nombreux efforts qui commence à se faire payer vers la fin du volume. Notez aussi, que Futaba est maladroite, juste un chouïa mais elle est adorable, drôle et se refuse de perdre une amitié précieuse pour des broutilles.

    Beau, populaire, gentil et pourtant si difficile à cerner…

    Touma Mita est un adolescent comme les “autres”, il est gentil et attentionné même si j’ai du mal à le cerner… J’ai comme l’impression qu’il met une sorte de barrière entre ses sentiments et lui-même… Je n’arrive pas à percevoir qui il est. Il se bride et je me demande bien pourquoi ! Mais ce que j’aime le plus chez ce personnage c’est son sourire aussi éclatant qu’un soleil. Je crois n’avoir jamais vu un sourire aussi beau dans un manga…
    En définitive, nos trois protagonistes principaux sont vraiment attachants et touchants. Ils sont proches de nous et on arrive facilement à s’identifier à eux.

    Pour ma part, je me retrouve dans Futaba. Le fait de pouvoir s’identifier à elle, me permet de mieux m’imprégner de l’histoire. Mais surtout, ils sont vivants, humains, leurs caractères et leur histoire profondément ancrée en eux font ce qu’ils sont. Et j’aime ça mais c’est surtout les dessins qui jouent sur cet aspect-là.

    [Manga] Blue Flag T.1

    [Manga] Blue Flag T.1

    Les dessins

    Alors, les dessins parlons-en justement, ils ne sont pas exceptionnels. Ils ne sont pas aussi radieux que certains autres mangas. En revanche, il a un charme fou. Il a ce que d’autres mangas n’ont pas. On s’attache aussi bien aux personnages qu’à l’histoire mais surtout aux dessins qui transmettent ici, toutes les émotions. L’expression “on lit en toi comme dans un livre ouvert” s’applique extrêmement bien au manga, même s’il s’agit d’un bouquin…
    En ce qui concerne les traits du dessin, ils sont fins et possèdent étrangement un certain charme, vous ne trouvez pas ? Et aussi, une certaine élégance. C’est étrange non ? Enfin, les détails, j’adore les détails dans ce manga. Ils ne sont pas poussés mais juste comme il le faut pour être agréable visuellement.

     

    En conclusion, ce premier tome nous donne déjà le ton et pose les bases. Ce n’est pas qu’une simple histoire “d’amour” comme on pourrait le croire. Ce manga est bien plus que cela. Et surtout, ne parlons pas de cette fin qui nous laisse littéralement sur le cul ! Après, je peux vous assurer que la suite ne vous décevra pas !
    En ce qui me concerne, c’est un énormément coup de cœur planétaire, c’est une pépite, cadeau descendu du ciel. Il faut soutenir l’auteur et son travail merveilleux ! 


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  • [Manga] Banale à tout prix

    Banale à tout prix, shôjo des éditions Kana et un manga dessiné et scénarisé par Nagumu Nanaji.
    Pour la petite histoire, au départ, le titre ne me donnait aucune envie de le lire. Pourquoi ? Eh bien juste à cause du titre. Oui, je me suis arrêtée au titre en me disant : «oh non, encore un manga niais et chiant». Eh non, je me suis trompée mais alors comme jamais ! De ce fait, j’essaie d’aller plus loin qu’un titre, un tome ou bien même un chapitre ! Et vous aussi, vous devriez faire de même ! Bref, tout ça pour vous dire, ne vous arrêtez à des à priori vous pourriez bien être surpris !

    L’histoire…

    Mais quelle surprise ! Oui, je dois vous le dire, ce manga est un kinder, littéralement. On pense avoir ça et bien non, on a autre chose et c’est encore mieux ! Comme quoi, il ne faut pas se fier au apparence.

    Je ne m’attendais pas à ce genre d’histoire à vrai dire. Le récit que nous a préparé la mangaka est assez simple en soit. Cependant, elle nous pose une question au travers de ce manga : qu’est-ce que la normalité ? Qu’est-ce que le bonheur ? Comment le trouver ?

    Par ces questions, on s’interroge inconsciemment avec la protagoniste qui semble assez mystérieuse. Car oui, si on avait l’habitude d’avoir un héro ténébreux et mystérieux et bien là, nous avons le même cas mais avec notre chère Koiko. Au final, on se retrouve avec deux personnages aussi mystérieux l’un que l’autre… Et ça me démange de savoir qui ils sont, ce qu’ils pensent et bien sûr, tout ce qui va avec.

    En ce qui concerne le déroulement de l’histoire, on a pas de rythme à proprement parler. Les événements s’emboîtent chronologiquement et au bon moment. Après, je ne vous cache pas que l’on retrouve certains clichés du code du shôjo. Mais mise à part cela, j’ai littéralement été captivé par la trame du manga. Et, le plus dans tout ça, c’est que j’ai hâte d’en savoir plus, que cela soit sur les relations comme sur l’histoire en elle-même.

    Les protagonistes…

    Une héroïne pas si banale…

    Banale à tout prix nous présente une jeune fille au aspect assez “banale” comme peut nous le présenter le titre.

    Koiko est belle mais ce n’est pas la fille “canon” du lycée. Elle est gentille, aimable, travailleuse. Elle a une vie paisible et sans embûche avec en plus un copain. La bonne petite fille avec une vie parfaite. Toutefois, nous allons creuser plus loin. Sous cette belle forme, sous ses aspects de vie qui donne envie, on s’aperçoit que la demoiselle est complètement obsédée par le fait de vouloir absolument une vie “banale” !
    Koiko paraît ennuyeuse, stoïque, le genre de fille avec une grande bouche et c’est vraie ! Mais elle est surtout très expressive quand elle est plus intime avec quelqu’un et peut-être même un brin égoïste !

    Ce que j’aime chez elle, c’est qu’elle est assez terre à terre, elle a conscience de ses actions et de celle des autres. Mais elle a aussi conscience des risques qu’elle peut en courir si tel action se produit. Voilà pourquoi notre petite Koiko est très observatrice. Son tempérament calme fait qu’elle arrive à choisir les bonnes décisions et d’agir en conséquence au bon moment. J’apprécie pas mal cette héroïne de shôjo. Koiko, elle est vraiment sympathique, franche et appréciable. Je l’aime bien et j’ai envie d’en découvrir plus sur elle !

    [Manga] Banale à tout prix

    FUTSUU NO KOIKO-CHAN © 2015 by Nagamu Nanaji/SHUEISHA Inc.

    Le cliché de conscience…

    Comme dans tout bon shôjo, nous avons notre jeune homme populaire. Vous savez celui fait tomber des têtes ? Tsurugi est le garçon parfait par excellence…Quoi que dans la lune. Je me demande s’il le fait exprès… C’est l’impression qu’il donne. Il m’intrigue beaucoup à vrai dire, je ne saurais pas vous dire pourquoi…
    Tsurugi est un garçon serviable, gentil, je me suis attachée à lui. Il est modeste, calme au premier abord mais il s’emporte vite. Il est d’ailleurs aussi honnête que Koiko.

    Pour le moment, on ne sait pas grand chose de lui, Koiko le fuit par conséquent on n’a dû mal à faire sa connaissance au travers des pages du manga. Et j’espère que leur relation va changer et que Tsurugi passera de la victime de Koiko à un ami proche.

    Les personnages secondaires…

    Pour ce qui sont des protagonistes secondaires et bah il n’y en a pas. Enfin si, nous avons la mère, la grande sœur et le “petit-ami”. Cependant, on apprend rien sur eux. On sait juste que la mère travaille comme une forcenée, la grande-sœur est trop sérieuse et le “petit-ami” est un cas désespéré. Autant vous dire que dans ce premier tome, l’histoire se concentre bien plus sur les personnages principaux.

    [Manga] Banale à tout prix

    FUTSUU NO KOIKO-CHAN © 2015 by Nagamu Nanaji/SHUEISHA Inc.

    Les dessins

    Concernant les dessins, ils sont beaux ça oui, je suis plutôt étonnée ! Les dessins ne font pas si “cul la praline” que je ne le pensais. J’en suis même tombée sous le charme. Les chara-design des personnages sont juste à croquer. La finesse des traits m’éblouie. Le sens des détails sont tout aussi agréables surtout les pages chapitres, quand on voit les détails des illustrations que nous offre la mangaka. Vous ne pouvez que siffler de stupéfaction. Par ailleurs, Koiko est juste trop mignonne quand elle devient très expressive, tellement chou qu’on a envie de la croquer !!

     

    En conclusion, Banale à tout prix est une petite pépite à lire. Je vous le conseille si vous êtes à la recherche de lecture détente et mignonne ! C’est un coup de coeur pour moi et je vous le recommande les yeux fermés ! La lecture de ce premier tome était tout simplement surprenant étant donné que je ne m’attendais pas à ce genre d’histoire (je n’ai pas lu le synopsis). J’ai hâte de lire la suite, si un jour je peux en avoir la chance de la lire bien sûr. En attendant, je vous laisse et je vous dis à bientôt, n’hésitez pas à me dire ce que vous, vous avez pensez du manga et surtout s’il vous à plu. siie


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  • [Manga] A Silent Voice

    A Silent Voice est le manga des éditions Ki-oon qui a probablement le plus touché le public lors de sa parution. Cette histoire, dessinée et scénarisée par Yoshitoki OIMA, m’a énormément bouleversée par son scénario, mais aussi ses dessins poignants. A Silent Voice était à l’origine un one-shot. Il a permis à son autrice de remporter le concours alors qu’elle n’était âgée que de 19 ans. Elle a en plus gagné le droit de pouvoir le publier. Yoshitoki OIMA a alors développé son one-shot pour en faire le titre que nous connaissons aujourd’hui. Par ailleurs, son manga a eu tellement de succès, qu’une adaptation en film a vu le jour. A Silent Voice est probablement le titre le plus touchant que je connaisse chez Ki-oon, devant Your lie in April.

    L’histoire….

    L’histoire débute quelque peu violemment puisqu’on assiste à la méchanceté des enfants. Comme on peut le voir, il a suffit qu’un nouvel élève soit différent des autres pour qu’il soit rejeté. Tout comme Shoko qui est malentendante. Etant encore des enfants, les élèves pensaient juste “embêter” Shoko pour “rigoler”. Mais une fois que c’était aller trop loin personne ne prit la responsabilité. Et tous se retournent contre celui qui avait au départ commencé : Shoya.

    Dans les faits, Shoko et Shoya n’ont passés que quelques mois ensemble en primaire. Mais ces quelques mois ont été pour notre héroïne un véritable enfer.

    En effet, comme je le disais, Shoya harcelé Shoko avec une bonne partie de la classe. Après le départ de sa camarade de l’école, car Shoya était aller trop loin, les rôles se sont inversés. Il prit alors conscience de ce qu’il avait fait subir à sa camarade. On comprend donc les sentiments de Shoya qui était l’harceleur et qui est devenu l’harceler.

    En grandissant, les remord de ses actes passés sont présents. Il veut à tout prix se faire pardonner en retrouvant quelque année plus tard son ancienne camarade. A Silent Voice suit le chemin de la rédemption pour Shoya qui pense avoir volé une partie de la vie de Shoko.

    Un manga pas comme les autres….

    L’histoire de ce manga est extrêmement poignant. Il évoque des sujets fort comme le handicape, le harcèlement à l’école et l’incompétence du cadre des enseignants. Mais il y a également le suicide qui est intégré au manga. Ces sujets sont tout de même important pour cette série. On pourrait penser que l’auteur nous invite à réfléchir sur ces sujets là et qu’elle aimerait faire passer un message. Qu’il ne faudrait peut-être pas se contenter de regarder de loin et de suivre le mouvement.

    Mais au contraire, d’agir pour empêcher l’inévitable. Mais ce n’est pas tout encore, l’auteur met aussi en scène les liens familiaux. On voit principalement des femmes seules. Elles élèvent leurs enfants comme elles le peuvent. Elles dégagent une profonde haine, dégoût ou déception pour le père de leurs enfants. Concernant les enfants, ils sont comme leurs parents sévères mais uniquement envers eux-même. Toutefois, ce sont des protagonistes intéressants que l’auteur nous présente dans son manga.

    Une auteure inspirée par sa vie…

    Après avoir fouillé sur internet et m’être renseignée sur l’auteure, j’ai pu apprendre d’ou lui venait son inspiration pour son manga. En faite, elle provient en partie de sa mère qui est interprète dans la langue des signes. La mangaka a donc été sensibilisé très tôt dans sa vie et également confronté à rencontrer des malentendants. C’est donc à partir de là qu’est née Shoko. Et c’est de fil en aiguille que les différents protagonistes sont arrivés sur le devant de la scène.

    [Manga] A Silent Voice

    [Manga] A Silent Voice

     

    KOE NO KATACHI © Yoshitoki Oima / Kodansha Ltd.

    Les protagonistes…

    Des figures maternelles fortes et indépendantes…

    Abordons maintenant l’aspect des personnages et pour cela, il faut revenir aux mères dans le manga. Nous en avons deux types. La première, la mère de Shoya du nom de Miyako. 

    Miyako est une mère avant tout gentille qui ne se fâche pas trop contre son fils. Sans que nous ne sachions pourquoi, Miyako laisse tout passer sans être trop dur ou sévère envers son fils. On ne sait pas grand chose sur son histoire à elle ou même sur celle de sa famille ou avec son mari. Miyako n’apparaît d’ailleurs pas énormément dans le manga au contraire de la mère de Shoko

    La mère de Shoko est sévère, elle s’appelle Yaeko. Elle ne laisse rien passer. Cette mère veut que ses filles Shoko et Yuzuru soient fortes pour pouvoir se protéger, être indépendantes et heureuses. C’est une mère maladroite qui essaie tant bien que mal de bien faire pour ses enfants. En plus de cela, pour pouvoir avoir assez d’autorité, quitte à ce que ces filles la méprisent, elle réprime ses propres émotions.

    Yaeko peut parfois se montrer violente dans ses propos comme dans ses gestes. Mais là encore, tout ce qu’elle souhaite c’est pouvoir protéger ses filles.

    Concernant l’histoire de cette famille, elle est assez touchante, triste. Personnellement, j’en ai eu le souffle coupé quand j’ai appris la cruauté dont la mère a dû faire face dans sa vie. Toutefois, nous avons tout de même une évolution de ces deux mères au fur et à mesure du manga.

    Shoya un enfant turbulent à un adolescent empli de remord…

    Pour les enfants, nous avons principalement Shoya, garçon très turbulent durant son enfance, faisant les quatre cents coups avec ses amis, harceleur de Shoko et harcelé ensuite par sa classe suite à son départ. Shoya se retrouvant seul par la suite, comprenant tout ce qu’il avait fait, il veut se faire racheter auprès de Shoko.

    Shoya est un personnage qui se prend beaucoup la tête, il a une très mauvaise image de lui et veut absolument rendre Shoko heureuse. Pourtant, après avoir compris tout de même ce qu’il lui avait fait; Il se sent redevable envers elle et choisit le chemin de la rédemption. Il changera petit à petit au fur et à mesure que le manga avance.

    Shoya qui paraissait insensible enfant est devenu tout le contraire en grandissant. Il est devenu sensible, docile, peut-être même faiblard et peureux. Il semble également avoir perdu toute confiance en lui. C’est un personnage vraiment intéressant tout comme il peut être touchant. On voit une dégradation de ce personnage puis une longue évolution de ce dernier. Elle prend du temps certes mais il apprend également à se connaître lui-même. Il prend aussi le temps d’être à l’écoute des autres et de les connaître. Et bien qu’on le voit fuir son passé tout au long du manga, il s’y voit confronté au bout d’un moment.

    [Manga] A Silent Voice

    [Manga] A Silent Voice

     

    KOE NO KATACHI © Yoshitoki Oima / Kodansha Ltd.

    Shoko, personnage au centre de l’histoire…

    Shoko n’est pas le personnage la plus expressive mais c’est probablement la plus innocente bien qu’elle soit malentendante. Je dirais même que c’est parce qu’elle est malentendante qu’elle est innocente, elle ne voit pas le monde de la même façon que les autres. Son monde à elle est muet et pour elle, c’est normal, elle n’est donc pas confronté à la violence verbale puisqu’elle ne l’entend pas…

    Par ailleurs, elle essaie de faire de son mieux, elle essaie de parler même si elle n’y arrive pas très bien et ne parvient pas à faire parvenir aux autres ce qu’elle ressent.

    Le manque de communication avec les autres a créé une distance qui a commencé lorsqu’elle était en primaire. C’est ce manque de communication et par le fait qu’elle ne puisse pas expliquer, exprimer ce qu’elle ressent que Shoko se contente de sourire. Shoko est une protagoniste assez triste puisqu’elle pense toujours que tout est de sa faute. Pourtant, bien qu’elle soit maussade au début du manga, le fait que Shoya souhaite se rapprocher d’elle fait changer le cours des choses et petit à petit elle devient une adolescente dès plus normal avec ses petits tracas quotidiens qui rit à gorge déployé et sourit sincèrement.  

    Les dessins….

    Les dessins, quant à eux sont magnifiques. Tout est bien exprimé comme la violence par exemple. On sent dans l’illustration d’une gifle comme l’a fait l’auteur qu’elle serait peut-être douloureuse dans la réalité. Cette impression est dû aux traits grossis et surtout à cause du regard qui paraît transperçant ! On voit également les moments désespérés dans les dessins. L’auteure n’épargne pas ses personnages dans son manga. Ils souffrent tous. Les dessins de certaines scènes donnent assez mal aux cœurs !
    Pour ma part, j’ai souvent eu le cœur serré pour certains moments qui me paraissait assez triste. Même si le manga en lui-même possède des dessins quelque peu triste. Juste par les traits on ressent une certaine émotion !

     

    Pour conclure, je dirais que ce manga est à lire. Il est touchant et parle de choses concrètes qui se passent dans la vie réelle. L’auteur aborde des sujets sensibles qui ne sont très évoquer. A Silent Voice fait partie de mes mangas favoris. De plus, même si les six premiers tomes étaient triste, touchant et émouvant, le volume sept quant à lui apporte une pointe de bonheur.
    Après un long parcours, des disputes, des scènes violentes, chaque personnages a fini par trouver sa place. Ce dernier volume bien plus gaie et drôle que les précédents apporte une note final joyeuse. Mais il laisse aussi un goût amer puisque la fin est frustrante. On se rend compte après avoir été complètement absorbé que c’est la fin.
    A Silent Voice est un titre émouvant et accrocheur qui peut plaire à n’importe qui. 


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  • [L.N] Pour 3 Jours de Bonheur, J’ai Vendu Mon Âme

    Pour 3 Jours de Bonheur, J’ai Vendu Mon Âme est un roman de chez Akata. Un titre plutôt intriguant comme vous en vous doutez, dotant plus que le titre s’adresse pour une fois à deux personnages et pas seulement au protagoniste principal de l’histoire.
    En vérité, c’est le titre en lui même qui m’a attiré mais aussi le synopsis qui est d’autant plus intriguant. Mais il y a aussi le fait que je soutiens les éditions
    Akata dans leur collection de Light Novel.

    L’histoire

    Le récit prend donc place sur les trois derniers mois de vie restant au personnage principal du nom de Kunosuki.

    Au départ, nous suivons un rythme plutôt long et détaillé. On nous explique correctement le contexte de l’histoire dans lequel on se plongera. Mais aussi on nous présente aussi le monde dans lequel vit Kunosuki et comment il vit. On apprend à le connaître et, il est se qu’on pourrait appeler un “loser”. Tout est bien mis en place dans l’histoire pour que Kunosuki nous inspire de la pitié et pour qu’il ressemble à un loser dans son personnage comme dans les situations présentés.

    Du fait que la narrateur soit interne, on se retrouve logé à la même enseigne que le personnage. On ne sait rien du futur vu qu’on apprend tout en même temps que Kunosuki. Mais ce n’est pas tout, on ressent les mêmes doutes qu’il peut ressentir mais aussi toutes les émotions. La pitié qu’on éprouvait laisse place à de la compassion au fur et à mesure qu’on avance dans l’historie et qu’on apprend à connaître le héro plus en profondeur. Et, plus on avance, plus le rythme s’accélère jusqu’à arriver vers la fin du deuxième mois où le récit prend un tournant dès plus inattendu. Le narrateur ne prend plus autant de temps pour tout bien développer, accélère le rythme et de nombreuses ellipses deviennent plus présentes.

    Les personnages

    L’homme qui se croyait au-delà de tout…

    Kunosuki est un personnage très antipathique au début du roman. Il n’est absolument pas humain. Il croit que sa vie vaut plus que celle d’un autre. Kunosuki croit aussi qu’il sera plus tard un homme important.
    Son arrogance est très présente au début du livre et on remarque trois changement chez lui.

    Le premier est celui du désespoir dans lequel il plonge quand on lui apprend que sa vie ne vaut au final pas grand chose. Quand il apprend cela, Kunosuki apprend aussi que c’est de sa faute, parce qu’il croit être supérieur aux autres. Mais aussi, parce qu’il n’a rien fait pour les autres, il est resté dans son coin à renier tous types d’affections et liens d’amitiés. Il lui est difficile de l’accepter, il fait alors quelques bêtises.

    La deuxième phase, c’est la stagnation, Kunosuki est remonté de son état de désespoir mais n’a pas changé pour autant. Il accepte ce qui lui arrive mais il continu de faire des “bêtises” pour ensuite replonger de nouveau dans un désespoir profond quand son seul et dernier espoir et réduit à néant.

    La dernière étape est celle où Kunosuki accepte tout et décide enfin d’ouvrir les yeux sur qui il est vraiment. Il devient plus humain grâce à tout ce qu’il a vécu et réfléchit au véritable bonheur.

    Kunosuki nous apparaît plus mature à la fin, plus heureux, apaisé et surtout bien plus humain et à l’écoute des autres. Il devient ce qu’il aurait dû être depuis des années. Toutefois, c’est en vendant sa vie, en décidant de mourir car il ne trouvait pas sa place dans ce monde qu’au final, Kunosuki obtient une place bien plus importante dans ce vaste monde.
    Kunosuki est un personnage intéressant, il n’y a pas à dire, c’est par lui qu’on se pose des questions. C’est par lui qu’on se demande si le bonheur existe vraiment et combien vaut vraiment une vie d’humaine. Mais aussi, par le biais de ses deux questions si on les assemble, on peut se demander comment peut-on obtenir le bonheur ? Par quel moyen ? Et ce roman, nous offre une petite réponse face à cela.

    L’observatrice transparente…

    Miyagi est une jeune fille dont le passé est assez malheureux. Arrogante elle aussi, elle ressemble au début à un robot dénué de sentiments. Tout ce qui compte pour elle, c’est d’accomplir la mission qui lui a été attribué. Pourtant, Miyagi commencera à s’ouvrir à Kunosuki à force d’être à la fois à son contacte mais aussi parce qu’il la questionne sur qui elle est. Plus on avance dans le livre, plus on se rend compte que cette jeune fille est en réalité une fille comme les autres. Elle s’ouvre à Kunosuki et devient à son tour plus vivante et humaine. Miyagi se permet alors de rêver, d’espérer, d’aimer et de vivre comme n’importe qu’elle jeune fille.
    J’ai beaucoup aimé cette protagoniste.
    Miyagi est douce et gentille mais aussi, attentionnée à sa manière.

     

    Pour conclure, je vous annonce que ce Light novel est un coup de cœur. J’ai vraiment aimé ce livre, il est unique en son genre et nous offre une véritable réflexion. De plus, j’ai adoré le lire. Il avait ce petit quelque chose qui nous tenait en haleine tout le long de notre lecture. On voulait toujours en savoir plus et c’est bien cela qui m’a fait tenir tout au long de l’histoire. Mais il y a aussi le fait que les personnages sont attachants.
    Bref, c’est un roman à lire, il peut correspondre à tout les âges et à toutes les personnes. Le titre entre parfaitement dans la ligne éditoriale de chez
    Akata et c’est une pépite à lire.


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