• [Manga] Sos Love T.1

     Sos Love, manga de Yasuko est paru chez les éditions Akata. J’aime beaucoup les couleurs de la couvertures. Mais, il y a aussi la représentation de l’héroïne sur la première de couverture. On sent que l’urgence est présente et le titre en dit long. Cependant, même si la jaquette a été le premier coup de cœur, l’histoire m’a tout aussi attiré. Elle a fait pencher la balance vers l’achat. N’oublions pas qu’il n’y a que six tomes, c’est donc une série accessible ! (Enfin 7 à présent.) C’était aussi un argument qui m’a poussé à l’achat.

    Une histoire spatio-temporel…

    Sos Love est un manga dans le même genre qu’Orange, j’entends par-là, le genre spatio-temporel.
    Nous avons donc, une jeune fille qui rencontre son double du futur avec la trentaine bien tassé. Cette trentenaire revenu treize ans dans le passé lui raconte alors son futur, plutôt désastreux… C’est alors là que tout commence.
    La trame de cette histoire est prenante, je n’ai pas décroché une seule seconde. Je ne me suis pas demandée ni même posé de questions sur la suite, je me suis tout simplement laissée guider par le scénario.

    Mais ce n’est pas tout, le manga est aussi imprévisible. A aucun moment durant ce premier tome mes affirmations n’ont été vrai. Alors que dans un shôjo normal, si je puis dire, les réflexions que nous pouvons avoir se réaliseront à coup sûr ! Si ce manga apporte sa petite touche de fraîcheur, il n’en reste pas moins un shôjo. Il possède donc des codes indispensables pour un faire un bon manga.

    Ce que j’aime dans SOS Love c’est tout d’abord l’histoire. Je vous en parle là depuis quelque lignes déjà, et je l’adore. C’est le genre de manga peu commun, du moins publié en France, peut-être qu’au Japon il y en a des milliers !
    De plus, la mangaka va à l’essentiel, elle ne tourne pas autour du pot. Par conséquent, nous avons déjà dans ce tome une sorte d’introduction de la vie de
    Kayo mais aussi des autres protagonistes. On apprend à connaître le genre d’environnement où nous allons suivre nos protagonistes mais aussi qui ils sont. Elle aborde les protagonistes d’un point de vu différent, elle inverse les rôles par rapport au shôjo classique. Nous avons aussi dès le début le triangle amoureux, pouvant peut-être passer à un autre polygone… Qui sait ?
    Notez aussi le fait que les personnages sont peu nombreux, la conséquence veut que l’autrice se concentre sur eux et les développer suffisamment.

    [Manga] Sos Love T.1 #31 [Manga] Sos Love T.1 #31

    Konna Mirai Wa Kiitenai!! © 2016 Yasuko / Shogakukan

    Les personnages…

    Concernant les personnages, nous en avons peu ce qui est plutôt sympas on nous permet pas dans la masse de personnages ! D’autant plus, qu’il ne faut pas oublier que le manga n’a que 6 (ou 7) tomes donc bon, si il y en avait eu trop, ça aurait été moche. Ils sont tous présent, ils arrivent au fur et à mesure dans ce premier tome. Et cela permet d’avoir une entrée active en la matière.

    La lycéenne du présent…

    Je commence donc par Kayo, héroïne principale du manga. C’est avant tout une jeune fille qui aime profiter de sa vie, de sa jeunesse et surtout de sa beauté. Les études l’importe peu et cela on le comprend dès la première page ! Kayo fonce dans le tas, elle ne réfléchit pas au conséquence, ce qui veut dire qu’à la moindre erreur de sa part, il lui est difficile de l’accepter ! Égoïste par dessus le marché, elle pense avant tout à elle avant de penser aux autres.

    Je trouve cette protagonistes assez réaliste. Elle représente la jeune fille actuelle, la femme de notre époque dans le sens où aujourd’hui nous pensons plus à nous avons de penser à son prochain. Par ailleurs, bien qu’elle soit mauvaise perdante, elle est maladroite. Mais, elle peut avoir des moments où sa sincérité la rend attachante. Kayo peut même avoir des petits moments de remise en question, ce qui est rare, je vous l’accorde. Et bien que Kayo soit dur de la feuille, elle a tout de même un bon fond et ces petits moments de faiblesses qui la rend encore plus attachante ! On est loin de la fille : niaise, fragile, ici notre Kayo a du caractère, de l’énergie à revendre !

    D’ailleurs, il faut savoir qu’on est à des années lumières entre sa personnalité privée et sa personnalité public. Ce que je veux dire par là c’est que tout ce que je viens de vous décrire est la Kayo avec sa personnalité privée. Celle qui est public montre une fille passant de garçon en garçon, populaire par sa beauté, elle en profite alors qu’en réalité, elle ne sait pas vraiment comment se comporter avec les garçons, notamment avec celui qu’elle aime !! Kayo joue la fille «cool» dans tout les sens du terme alors qu’en vérité, c’est une fille sensible… On pourrait donc se demander si cette fausse personnalité va disparaître au fur et mesure de l’avancement de l’histoire ?

    Pour finir sur elle, je dirais que j’aime beaucoup cette protagoniste, elle a ce petit quelque chose qui fait qu’elle met le lecteur dans sa poche, qu’on a envie de l’aider, de la pousser à l’aller de l’avant ! Même si je vous l’accorde, ce n’est peut-être pas le genre de fille qu’on apprécierait !
    Kayo est le personnage la plus proche de la réalité et son histoire, si l’on enlève l’intervention de son double.

    La trentenaire du future…

    Passons maintenant à la Kayo du futur. Notre trentenaire son but est avant tout de changer son futur à elle en intervenant avec la Kayo treize ans dans le passé. Elle veut faire prendre conscience à cette adolescente des erreurs qu’elle va commettre dans sa vie amoureuse en la prévenant de ce qui va se passer pour modifier sa vie !
    Je me demande d’ailleurs si elle l’aidera à prendre plus de maturité et lui apprendre à faire des efforts. C’est une question intéressante car après tout, la
    Kayo de seize ans est quelque peu feignante sur le plan des études… Par ailleurs, je me demande même si notre trentenaire travaille dans sa réalité !

    Mais pour la décrire, je dirais que c’est une femme bien plus égoïste que l’adolescente étant donnée qu’elle veut absolument changer son futur pour enfin être «heureuse» et changer sa vie. Elle choisit la voie de la facilité en retournant dans le passé. Elle semble vouloir dépendre d’un homme, mais ça on ne sait pas pourquoi… On en apprendra plus peut-être plus tard dans les tomes à suivre.

    La base du shôjo : l’ami d’enfance !

    Abordons maintenant le fameux «ami d’enfance». Le cliché type du shôjo, l’ami passe partout. Celui qui a été présent dans la vie de l’héroïne depuis son enfance, qui l’a vu grandir et qui peut-être ressent des sentiments pour elle. Sentiment amical ou d’amour. Pour cet ami d’enfance, nous avons un bel Apollon, populaire, bon élève en plus de cela. En bref, c’est le garçon parfait, peut-être même le prince charmant !

    Ce protagoniste porte le nom de Shinnosuke et il a tout les atouts possible. Il est gentil, attentionné envers Kayo, je me demande même s’il ne ressent pas quelque chose pour cette dernière car il semble beaucoup tenir à elle mais qu’il le cache… Que cela soit amical ou non d’ailleurs. C’est assez ambiguë à vrai dire.

    Shinnosuke est un jeune homme sympathique, sincère, souriant, il me fait penser à un rayon de soleil. Je le trouve légèrement attachant, même si nous ne savons que peu d’éléments sur sa vie privé.

    Les personnages secondaires…

    Pour ce qui sont de nos deux personnages secondaires, enfin, pas si secondaire que cela au final car ils sont tous aussi présent que Shinnosuke…  Ils interviennent et sont assez importants dans l’histoire puisque sans eux, nous n’aurions pas le même contenu ! J’ai plutôt hâte de voir ce qui va se passer par la suite avec eux, la contribution qu’ils vont apporter !

    La sainte…

    Nous avons donc : Kushida, aussi qualifiée de petite «Sainte» dans le manga et avec un grand S ! A vrai dire, je ne l’apprécie pas beaucoup, c’est le cliché du shôjo, vraiment. Tous les clichés possible sont réunis en elle… Pour commencer, elle est positive, à tel point que ça en devient incroyable. Sincère et honnête, souriante et énergique, Kushida met du cœur à l’ouvrage et favorise l’effort pour être récompensé. Rajoutons en plus de cela qu’elle est sportive et social, appréciée de ses camarades, elle est toujours de bonne humeur. Elle possède aussi une force d’esprit incroyable, elle n’est pas ébranlée par les propos de Kayo qui sont plutôt dur… Donc, même si elle possède un physique ordinaire, elle est tout aussi exceptionnel par sa personnalité comme j’ai pu vous le démontrer. Kushida est une rivale de taille pour Kayo puisque elle représente la jeune fille parfaite, celle qui est bonne à marier ! Son innocence, sa naïveté extrême et sa pureté touche Shinnosuke puisqu’il l’admire et c’est ce qui pourrait faire perdre Kayo.

    Si je devais faire un lien entre Kayo et Kushida, je dirais que l’autrice a volontairement inversé les codes du shôjo. Ce que je veux dire par-là, c’est que Kayo représenterait plus la fille énervante et que l’on n’aime pas. Elle serait la «méchante» tandis que Kushida serait mis en avant comme la «gentille et la frêle jeune fille». Cependant, le fait que nous connaissons plus Kayo que l’autre protagoniste fait qu’on s’attache plus à notre héroïne ! Du moins pour ma part. Pour être honnête avec vous, je n’aime pas du tout Kushida, mon avis sur elle est plutôt mitigé pour le moment, je verrais dans le tome deux…

    Le deuxième cliché…

    Taki, deuxième personnage «secondaire» est le genre de jeune homme assez étrange dans les shôjo, il est l’homme mystérieux. On ne sait jamais si il est sérieux ou si il rigole. Il semble vouloir plus s’amuser qu’autre chose, il prend la vie avec légèreté. On a pu le voir, il profite de sa popularité, de sa beauté pour charmer les filles. On ne sait pas grand chose le concernant non plus… Taki, intervient l’avant dernier chapitre, toutefois, on a un petit aperçu du genre de spécimen qu’il est !

    Je pense que c’est un garçon frivole. Mon avis sur lui n’est pas bien poussé, je le sais bien mais je ne sais pas pourquoi, j’ai l’impression qu’il nous cache quelque chose… Si je devais faire un lien entre lui et Shinnosuke, je dirais que les rôles ont également été inversé. Taki représenterait plus le fameux héro que nous avons tous dans nos shôjo tandis que Shinnosuke serait celui qui est ou n’est pas accessible, le rôle secondaire. A vrai dire, j’en viens même à me demander si l’autrice n’aurait pas là encore volontairement inversé les rôles. Toutefois, je trouve intéressant le point de vu qu’aborde la mangaka.

    J’ai hâte d’en savoir plus concernant les personnages, de savoir si le futur sera bel est bien changé. Savoir surtout si une vie futur sera possible avec Shinnosuke ou si Taki prendra alors sa place ? C’est une question qui se pose car peut-être que notre héroïne tombera sous le charme de ce dernier. Pourquoi pas, tout est possible, nous ne les connaissons pas vraiment encore !

    [Manga] Sos Love T.1 #31 [Manga] Sos Love T.1 #31

    Konna Mirai Wa Kiitenai!! © 2016 Yasuko / Shogakukan

    Les dessins…

    Pour ce qui sont des dessins, ils sont juste sublimes ! Les expressions sont dignes de ce nom. La mangaka les a transmis à la perfection, on comprend facilement les émotions de chaque personnages. C’est surtout vrai pour Kayo mais aussi son double, on peut lire en elle comme dans livre ouvert grâce à ces expressions justement ! Cependant, Shinnosuke lui, il est plus difficilement descriptible, même si je dois avouer que c’est mon chara-design préféré avec Kayo. Les deux autres protagonistes, je les trouve tout simplement ordinaire, ils n’ont pas de charmes selon moi ! Les traits sont fins, détaillée, précis, digne d’un mangaka et c’est remarquable !  

    Pour ce qui est de la couverture, c’est un réel coup de cœur, j’avais beaucoup hésité mais la couverture et les dessins m’ont totalement convaincu. D’autant plus, à ma grande surprise, j’adore le rose ! C’est une découverte du au manga, merci Akata pour m’avoir fait découvrir ma deuxième couleur favorite ! Elle nous accroche, pour ma part, je n’ai pas et je n’arrive pas à en détacher les yeux. De plus, le titre SOS Love reflète l’urgence de l’état de Kayo sur la jaquette, en partie à cause de son expression !  

     

    Pour conclure, c’est un très gros oui à ce manga, il n’a que sept tomes ce qui n’est pas excessif. En plus de cela, l’autrice ira directement droit au but comme j’ai pu vous le dire déjà ! Les personnages sont attachants mais aussi mystérieux, j’espère pouvoir en apprendre plus sur eux dans les prochains tomes qui vont paraître ! L’histoire comme j’ai pu vous le dire aussi est tout aussi prenante qu’intéressante, j’ai hâte de voir son évolution et son final car pour sept tomes, c’est assez intriguant tout de même !
    Et pour finir, je dirais que je ne suis pas déçue de ce manga bien au contraire, c’est même le coup de cœur monumental. C’est mon premier shôjo des éditions
    Akata


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  • [Manga] Kiss Me At Midnight T.2

    Kiss me at Midnight est édité chez Pika dans la collection Cherry Blush.
    Après un premier tome attendrissant et fort en émotion, notamment avec le rapprochant entre nos deux protagonistes. Voilà que maintenant les choses commencent à se compliquer par l’arrivée de nouveaux personnages principalement masculin.
    J’ai beaucoup apprécié ce deuxième tome. Il était intéressant.
    De plus, je trouve les personnages tellement attachants que j’ai envie de leur donner un petit coup de pousse ! La relation entre nos deux protagonistes s’installent petit à petit et ils trouvent chacun leur place aux près de l’autre. Ils sont patients et prennent le temps de construire leur relation. On peut voir qu’ils se tournent autour avant de prendre une décision…

    L’histoire…

    Pour ce qui est de l’histoire, je trouve que tout s’emboîte à la perfection. Les scènes “surprises” et le rythme n’est pas trop lent, ce qui rend le tout attachant. 

    En effet, je trouve le manga plutôt prenant. On entre assez facilement dans l’histoire. On s’identifie à certains personnages… Enfin, dans le cas présent, on ne peut s’identifier qu’à seulement nos héros car les personnages secondaires sont secondaires justement… Et c’est dommage, mais je reviendrais dessus un peu plus tard.

    Si je devais avoir un chapitre préféré, ce serait sans nul doute possible le chapitre six. Voir une confrontation de deux jeunes hommes pour une fille ! C’est tellement palpitant je trouve, surtout quand on arrive à la dernière page et qu’on a une scène assez loufoque !

    Mais parlons de cette fin. Elle est inattendue, c’est le moins que l’on puisse dire. J’ai vraiment hâte de voir ce que cela va donner !

    Une histoire de comparaison…

    Au départ, je ne comprenais pas pourquoi ce manga était comparé à la “Cendrillon moderne”. Maintenant, je comprends mieux et voici en quoi s’appuie la comparaison. Nous avons deux classes sociales différentes, l’un est plutôt riche et l’autre vie dans un milieu plutôt modeste. est-ce là une un clin d’œil à la belle Cendrillon ?

    Nous avons également, la fameuse scène de la chaussure dans le premier tome, bien que le contexte ne soit pas le même. Et dans celle-ci, la chaussure n’a pas été oublié mais cassé puis récupéré par Kaede. La chaussure sera ensuite réparé et apporté à Hinana. Et enfin, place à la scène à la chaussure.

    Autre scène qui pourraient être semblable, la rencontre entre les deux alors que Hinana est en tenue de ménage. Mais ce qui force la comparaison, c’est surtout l’atout physique à savoir les cheveux qui sont blond, long et légèrement ondulé.

     

    Les protagonistes…

    L'idole au double visage...

    Commençons par Kaede où l’on découvre de nouvelles parties de lui comme le fait qu’il tient beaucoup à Hinana.

    Kaede est un jeune homme affectueux, honnête, il est souriant et il aime s’amuser.
    J’aime beaucoup ce protagoniste car il est différent des autres protagonistes masculins que j’ai pu rencontrer dans les shôjo. Lui, bien qu’on ne sache que très peu de choses, on ne le sent pas mystérieux, ténébreux. On a envie d’apprendre à le connaître, savoir qui il est. Malgré tout, on veut apprendre à le connaître au fur et à mesure et non pas dans l’immédiat.
    Il est tellement souriant, joyeux qu’on ne sent à aucun moment qu’il porte un lourd fardeau sur ses épaules. Pourtant, on a pu voir que ce fardeau est lié à son ancien groupe de musique auquel il appartenait. Dans le tome un, on sent que lorsque
    Hinana lui en parle, il a une expression nostalgique. De même encore une fois dans ce tome. Il semble éprouver des regrets envers son ancien groupe nommé : Funny Bone.  

    Bien qu’il soit un fétichiste de fesses, il n’a jamais eu de penser bizarre ou de gestes déplacés envers son amie Hinana. On voit bien que c’est un gentleman avant tout.
    Il ressent de la compassion comme il peut avoir des désirs simplistes et innocent. Il est certes plus âgé que notre héroïne sauf qu’il ne fait ni trop adulte, ni trop adolescent. La mangaka a su le doté d’un charisme suffisant pour paraître à la fois adulte mais aussi gamin. Il agit en adulte quand la situation le lui demande et en enfant quand il le faut. Et bien évidemment, lorsqu’il le peut, il devient les deux. Il sait s’adapter à n’importe quelle situation…
    Bien qu’il soit adorable, on pourrait croire qu’il est facile à cerner or c’est faux. On ne sait pas quel homme il est. Comme on dit : “c’est le plus con le plus intelligent” car il cache bien son jeu. Je suis assez d’accord avec ça. J’ai donc hâte d’en savoir un peu plus sur ce garçon.

    L'étudiante modèle...

    Passons maintenant à Hinana. Lycéenne et bonne élève, mignonne par dessus le marché, elle a tout pour plaire. Hinana est le genre de fille à tout prendre trop à cœur quand elle s’engage dans quelque chose. Elle s’enflamme un peu trop mais c’est ce qui fait son charme ! Souriante, elle est responsable et ne bronche jamais lorsqu’il s’agit de s’occuper de sa petite sœur Suzu.

    Comme on peut le voir dans ce tome mais aussi dans le tome précédent, sa mère est très absente. Elle travaille beaucoup. L’aîné n’a donc pas forcément beaucoup de temps à passer avec sa mère. Or, cela n’empêche pas Hinana d’avoir une vie sociale avec ces amies et de sortir au cinéma. Hinana ne reproche pas à sa mère son absence. Au contraire, elle cherche à la rassurer en travaillant dur : à l’école mais aussi à la maison en s’occupant de sa jeune sœur.
    Je trouve que pour une fille de shôjo, elle fait très réaliste. Elle n’est pas niaise, faible d’esprit. Sa situation familial peut-être celle de n’importe qui. Je dois avouer que sa situation familial m’intéresse de très près. Nous avons un père absent et surtout deux enfants qui non pas le même sang…

    J’apprécie énormément Hinana. Elle est très attachante, elle dit se qu’elle pense être correcte. Elle essaie d’agir toujours en faisant de son mieux. Bien qu’elle soit amoureuse pour la première fois, on voit qu’elle n’est pas le genre de fille énervante… Elle est douce, presque apaisante…
    Il est facile, je pense, de s’identifier à elle quand on sait ce qu’elle vit. Pour ma part, je m’identifie et je me vois à travers elle. Même si, il vrai que je ne me réveillerait pas à six heure pour réviser et faire du sport ! Toutefois, il est aisé de comprendre ce qu’elle ressent.

     

    Les fantômes de l’histoire…

    Pour ce qui sont des personnages secondaires je dois dire que je suis assez étonnée à vrai dire. Aki (Akira) et Lune (Hikaru) sont les deux ami(e)s de Hinana est ces deux-là sont presque invisibles.
    Dans le premier tome, ils font une petite apparition. Dans le deuxième tome, 
    Lune (Hikaru) c’est presque un Fantôme. Quant à Aki (Akira), il agit seulement pour mettre un peu de bazar et pimenter notre historie !
    A vrai dire, j’aurais bien voulu les voir un peu plus. Qu’on en sache plus sur eux. Pourtant, on apprend bien quelque éléments…
    Aki (Akira) est l’ami d’enfance de Hinana, ses parents sont fleuristes mais c’est tout. On ne sait rien d’eux et je trouve ça dommage que l’autrice, dans ses deux volumes ne les fassent pas plus apparaître !

    De même pour la mère, un vrai fantôme mais peut-être aura t-elle un rôle prochainement ? A vrai dire, rien n’est sûr, il est monnaie courante de voir des parents absents dans un manga. Cependant, la famille Hanazawa est bien plus compliqué qu’elle ne semble le laisser paraître… Nous en saurons peut-être plus dans les prochains tomes.

    Et enfin, pour ce qui est du manager de Kaede, Shige, je trouve qu’il remplit bien plus que son simple rôle de manager. Il est tellement présent pour Kaede qu’il pourrait être son père. Shige est attentionné envers lui, même si il est assez maladroit, il ne veut que son bien. Il agit en conséquence et tente tant bien que mal de le protéger. Il semble vouloir le protéger de quelque chose, d’un passé douloureux…
    J’ai hâte d’en apprendre plus petit à petit sur chaque personnages. J’ai hâte de voir le voile se lever !

    Les dessins…

    Pour ce qui sont des dessins, je suis toujours aussi fan honnêtement, ils sont beaux, un vrai coup de cœur !
    Je crois que la mangaka adore les garçons avec des cheveux un peu long enfin… Des cheveux mi-long plutôt et ondulé. C’est peut-être son critère de beauté chez les hommes après tout ?
    En tout cas, les traits des dessins sont fins, détaillés et précis. Les expressions sont parfaitement bien retranscrites. On comprend facilement et sans détour de parole ce que ressent chaque personnages et ça, je trouve ça bien. Il y a aussi les sortes de chibi assez marrant. Les scènes marquaient par des chibis sont juste adorable ! Vous pourrez aussi voir une confrontation sérieuse puis vous tournez la page sous l’excitation et POUF surprise ! UNE TÊTE CHIBI ! A chaque fois que j’en vois une, je ne peux pas m’empêcher de sourire !
    J’aime beaucoup les trait du visage sérieux de
    Kaede. Il est très séduisant.

     

    Pour conclure, j’ai hâte d’en découvrir plus sur nos protagonistes et surtout de savoir jusqu’où ira l’histoire. Comment vont évoluer nos personnages et surtout comment la relation Kaede et Hinana va progresser. C’est donc avec impatience que je vais m’attaquer à lire les prochains tomes !
    C’est sur cette note que se termine la review. N’hésitez pas à laisser un commentaire avec votre avis ou autre, cela me ferait énormément plaisir et motiverai aussi ! A bientôt.


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  • [L.N.] My Teen Romantic Comedy #20

    My teen romantic comedy, deuxième tome de Wataru Watari est plus fin comparé au premier tome mais contient de très gros chapitres !!
    On suit une nouvelle fois notre petite bande de lycéen, qui commence d’ailleurs à s’agrandir via le club du volontariat. J’ai beaucoup apprécié ce deuxième tome. Malgré le fait que les chapitres étaient long. Cependant, cela ne m’a pas empêché de dévorer le bouquin en seulement une journée et demie !
    My Teen Romantic Comedy se dévoile de plus en plus. On en apprend un peu plus sur nos protagonistes, leur intérêt mais aussi une partie de leur passé. Comme leurs sentiments. Il a été l’un des titres les plus rafraîchissant pour moi cet été !

    L’histoire…

    L’histoire paraît comme dans le premier tome réel. J’en aurais presque envie qu’elle soit la mienne. Elle est rafraîchissante. Au sens où elle nous rappelle certains souvenir de notre vie avec : nos années collèges, lycées, notre premier amour, etc.. On y ressent donc de la nostalgie. Mais pas seulement, j’ai aussi l’impression de trouver dans ce livre, une part de moi-même au travers des personnages qui ont tous une certaine similitude avec moi. Cela doit aussi vous faire cela ?
    La trame de l’histoire est tellement intéressante du fait qu’elle pourrait être vraie. On se sent comme proche de l’histoire mais aussi des différents protagonistes.

    J’ai pu voir dans ce deuxième tome de nombreuses références. Encore une fois sur les séries animés ou des mangas connus pour certains ou bien même, inconnu pour d’autre… Et, c’est là que j’interviens et que je vous dis, nous avons bien plus de références au monde de la Japanimation que dans le premier. Elles sont même très bien expliqués pour ceux qui ne les connaissent pas !

    La plume Watari Wataru

    Attardons-nous un petit peu, maintenant au style d’écriture. Le style est plutôt simple. L’auteur n’utilise pas vraiment de mot compliqué. Ils sont faciles d’accès. On ne bute pas pendant la lecture ce qui fait que l’on peut facilement se projeter ! Par ailleurs, on y ressent aussi l’âme et la plume de l’auteur.

    Lors de ma lecture pour la postface de Watari Wataru, ce dernier évoque son passé, sa jeunesse de lycéen comme étant “douloureux”. Je ne peux que supposer qu’il transmet une énorme par de lui-même dans son oeuvre. Et c’est ce qui fait de ce titre quelque chose de vrai, de simple et d’unique.

    Multiples intrigues….

    Passons maintenant aux intrigues pures et dures de My Teen Romantic Comedy où nous retrouvons nos chers adolescents pour une nouvelle mission. Enfin, devrais-je dire, deux nouvelles missions et pas dès plus simple.

    Pour l’occasion, nos héros devront régler un cas assez particulier. Il est entièrement lié à la popularité de notre cher Hayato Hayama. J’ai trouvé cette partie le concernant très intéressante dans la mesure où nous voyons réellement qui il est de près. Et non pas de loin, comme dans le premier tome. On a pu voir que Hayama n’est pas le type populaire comme dans beaucoup de mangas : arrogant, vicieux, méchant. Mais au contraire, il est volontaire et avant tout gentil.

    Concernant notre deuxième affaires, c’est Saki Kawasaki, encore un jeu de prénom.  Notre auteur doit adorer cela ! Pour cette petite “délinquante”, je n’emploie pas le mot “petite” pour rien. On prend cette jeune fille pour ce qu’elle n’est pas. Mais en même temps, elle ne fait pas beaucoup d’effort non plus…
    Vous l’aurez peut-être remarqué mais cette partie de l’intrigue prend tout de même plus de la moitié du
    Light Novel. C’est pour vous dire à quel point il est important !

    Si le premier volume était davantage concentré sur la relation Yukino et Hachiman. Dans ce tome-ci, l’auteur se concentre un peu plus sur c Yui, quitte à faire passer Yukino quelque peu en second plan. J’ai pu remarqué cela grâce au couverture, elles mettent la puce à l’oreille. Sur le premier tome c’est Hachiman et Yukino et sur ce deuxième, c’est Yui et Hachiman.
    Toutefois, ce choix judicieux qu’apporte l’auteur nous offre certaines révélations comme par exemple : la nature des sentiments de
    Yui. Mais pas seulement, ce choix offre aussi une occasion à ces deux protagonistes de s’exprimer clairement. Ils sont tout de même assez différents tout les deux… Du coup, leur rapprochement est plus une sorte de chance inouïe. Et c’est notamment grâce à l’accident qu’a eu
    Hachiman, dans le premier tome qui superficiellement évoqué, qu’il rencontre Yui.

    Les protagonistes…

    Une amitié peut faire changer…

    Yukino Yukinoshita, jeune fille intelligent, qui n’a pas besoin de trop se forcer pour comprendre les choses ni même pour réussir. Dans le premier tome, si elle nous apparaissait froide, sans cœur et sans pitié. Elle ne mâchait pas ses mots…
    Dans ce tome, elle nous apparaît plus humaine, pour la simple raison que son cœur si glacial commence à être ébranlé par la jeune et belle, mais aussi idiote
    Yui. A noter, que Yui commence à la faire changer sans que Yukino ne s’en rend compte. Mais il y a aussi le fait qu’elle discute avec Hachiman et tous les autres comme Totsuka et Zaimokuza.  A vrai dire, j’ai particulièrement hâte de voir le moment où elle sera faible d’esprit pour qu’elle trouve le confort au côté de Hachiman ou de Yui.
    Je me suis pas encore attachée à elle, bien qu’elle est eu un rôle principal dans le premier tome. Qui plus est, on ne sait rien d’elle et quand elle parle, ce n’est pas pour dire des choses agréables. Toutefois, j’ai bonne espoir de la voir changer et s’adoucir un peu plus pour qu’elle laisse parler ses émotions.

    Pour ce qui est de Yui Yuihagama, c’est une cruche dans tous les sens du terme. Et pourtant, elle essaie de faire des efforts pour changer et c’est ce que j’aime chez elle. Quitte à passer pour une idiote, elle essaie de faire de son mieux, c’est ce qui la rend attachante !
    Malgré tout, l’auteur la met en avant dans ce tome et on apprend que bien qu’elle soit idiote comme ses pieds, elle a un grand cœur. Elle fait passer le bonheur des autres avant le sien. Sa sincérité renvoie un sentiment de confiance et de bien être aux personnes qui l’entourent. Bien qu’elle est quelquefois du mal à mettre des mots sur ce qu’elle ressent….
    Pourtant, on ne dirait pas comme ça, mais
    Yui est du genre à s’énerver pour défendre ses ami(e)s et exprimer avec aplomb tout ce qu’elle ressent !
    J’aime beaucoup
    Yui, elle est gentille, agréable et attachante. Elle est idiote et que quelquefois je désespère. Mais c’est une des protagonistes probablement la plus honnête et sincère avec elle-même. J’espère qu’elle ne gardera pas le rôle de la fille stupide, gentille et à grosse poitrine dans les prochains tomes. Et, j’espère qu’elle apportera un peu de son savoir à ses ami(e)s…

    L’éternel solitaire…

    Hachiman Hikigaya, toujours égale à lui-même, narrateur principale de notre l’histoire. Je l’ai trouvé tout bonnement poétique dans ce tome. Même si je pouvais à ne rien comprendre à ce qu’il nous baragouinait de temps à autres. J’ai énormément apprécié ces petits moments de poésie !
    Pour en revenir à lui, peut-être l’avez-vous remarqué mais
    Hachiman témoigne un certain sis-con envers Komachi et il ne l’assume pas ou alors ne l’a t-il pas remarqué ?
    Par ailleurs remarquons que
    Hachiman semble beaucoup aimer Totsuka. On voit clairement qu’il est assez dégoutté du fait qu’il soit un garçon et non pas une fille, ce qui peut se comprendre. Mais Hachiman et Totsuka ferait un superbe couple Yaoi. Dans l’esprit de notre “héro”, on voit beaucoup parlé de Totsuka comme un potentiel petit-ami, c’est à se demander s’il n’est pas de l’autre bord, ce qui serait assez marrant en soi !
    De plus, j’ai pu remarqué que dans l’histoire, qu’il détenait une capacité de réflexion étonnante. J’ai moi-même pas pu réussir à éluder les différents mystères alors qu’il y avait des éléments sous mes yeux ! On pourrait donc dire, qu’il ferait un excellent détective !
    Je me suis vraiment attachée à ce protagoniste, il est aussi gentil qu’un agneau bien qu’il ne soit pas très bavard, je m’identifie à lui à chaque fois.

    Les rôles pas si secondaires…

    Passons maintenant, à nos deux rôles secondaires : Saika Totsuka, Yoshiteru Zaimokuza et Komachi Hikigaya.

    Saika Totsuka, ressemble à une fille. Il a des mimiques de filles et pourtant, c’est un garçon. Quelle frustration pour nous mais aussi pour Hachiman car c’est LE protagoniste mignon de toute la bande. Celui à qui tu ne peux pas dire non quand il fait ses yeux tout rond. On ne sait pas grand chose le concernant. Il est gentil, timide, il a du mal à exprimer ce qu’il ressent.
    Je n’ai donc pas eu l’occasion de m’attacher à lui encore, j’espère que prochainement j’en aurais l’occasion.

    Pour ce qui est de Yoshiteru Zaimokuza, une espèce de personne atteinte par le syndrome du Chuunibyou. Zaimokuza est le personnage désespèrent de l’histoire, le genre marrant mais lourd au bout d’un certain moment. On ne sait qu’il veut devenir écrivain mais ce qu’il écrit semble assez nul.
    Je ne me suis pas non plus attachée à lui mais je ressens un sentiment de pitié envers ce personnage.

    Komachi Hikigaya, est comme toutes les petites sœurs vicieuses. Dès quelle peut obtenir quelque chose, elle n’y manque pas. Elle est donc aussi opportuniste. Elle aime marquer des points auprès de ses parents c’est-à-dire : se faire bien voir.
    Cependant, elle aime beaucoup son grand frère. Elle ne veut pas lui causer de soucis et pourtant elle le fait mais sans le vouloir.
    J’apprécie quelque peu son tempérament, elle est adorable, je comprends son point de vu de petite sœur !

    Des cas particuliers ?

    Et enfin, passons à nos deux cas du club des volontaires qui demandent de l’aide sa voir : Hayato Hayama et Saki Kawasaki.

    Hayato Hayama, il incarne la perfection à l’état pur : beau, gentil, serviable et optimiste. Il ne voit que les qualités d’autrui, d’autant plus qu’il est populaire. Il attire donc tous les regards. Hayato fait tourner les têtes de plupart des jeunes filles de son lycée comme il inspire le respect chez les garçons.

    De plus, dans le premier tome, on a beaucoup entendu parler de lui. Toutefois, il était au troisième plan, on ne le voyait qu’en apparition. On le connaissait sans même le connaître. On savait qui il était et comment il était sans même le savoir ce qui est assez étrange en soi… Mais après tout, nous sommes également comme ça. Quand nous voyons une personne s’appelait X et dire ou savoir dire comment cette fameuse personne est, c’est la même chose que dans le roman.

    Ensuite, pour ce qui est de Saki Kawasaki, elle est quelque peu dans le même genre que Yukino. Dans le sens qu’elle a un cœur de glace. Elle ne se préoccupe soi disant pas des autres, ni même de sa famille. Mais qui est-elle réellement ? C’est une jeune fille avec un grand cœur. Elle est décrite par son petit frère comme étant une jeune fille sérieuse et gentille. Or, ici, on découvre qu’elle est devenue une soi-disant délinquante à cause de son comportement.

    Les illustrations…

    Pour ce qui sont des dessins, ils sont toujours illustrés par notre cher Ponkan⑧. Que cela soit la couverture comme les personnages, les dessins sont juste splendides ! Et c’est toujours le coup de cœur.
    J’ai pu remarqué que tous les protagonistes avaient tous les mêmes yeux. C’est assez surprenant sachant que je n’avais pas vraiment porté d’attention dessus.

     

    Pour conclure tout cela, je dirais que j’aime toujours et je savoure toujours autant ce Light Novel. Le premier tome m’était apparu comme une révélation mais celui-ci était une évidence. Je me rapproche petit à petit des personnages, je m’évade et retourne au lycée avec eux. J’ai même l’impression de les accompagner dans leurs péripéties !
    J’ai hâte de lire la suite de l’histoire, voir la tournure qu’elle prendra mais aussi comment les différent personnages évolueront. Voir s’ils vont changer. J’attends donc le troisième volume avec impatience ! Et vous, attendez-vous la suite avec impatience ? Avez-vous lu le Light Novel ? Qu’en pensez-vous ?

    C’est sur ces questions que se termine la review, j’espère qu’elle vous aura plu, n’hésitez pas à laisser un commentaire pour me faire part de votre avis sur la review ou le Light novel et on se dit à bientôt.

     


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  • [Manga] La Courtisane d'Edo T.2 #28

    La courtisane d’Edo, deuxième tome sorti. Après un premier tome rempli en suspense, nous en apprenons bien plus dans ce second tome.
    Si le premier a été un coup de cœur, le deuxième ne me laisse pas indifférente. J’ai énormément apprécié cette lecture et c’est avec hâte que j'entame le troisième tome !

    Des intrigues multiples… 

    Nous avons deux intrigues dans l’histoire.

    La première, elle concerne la famille d’Akane. Si on regroupe le fait que cette dernière cherche à retrouver l’assassin de ses parents et pourquoi sa famille a été destitué de son titre de noblesse.

    La deuxième intrigue concerne la recherche d’une personne également. Et c’est Sôsuke qui est à la recherche d’une jeune fille, une courtisane.

    Nous avons donc deux intrigues principales avec en secondaire : devenir la courtisane numéro une. En soi, ce n’est pas spécialement intéressant ni même important pour le moment. Je n’ai pas repéré d’autres intrigues, à moins de les avoirs peut-être manqué ?

    L’histoire…

    Nous avançons progressivement. On apprend les différentes motivations sur certains protagonistes, certains visages se révèlent enfin. On comprend qui est du bon côté ou non.

    Toutefois, entre le premier et deuxième tome, les événements avancent plutôt vite, ce qui donne un bon rythme au manga. J’en viens même à me demander combien de tomes disposera la série au final si on s’en tient aux révélation de chaque tomes.
    On commence également à ressentir le côté dramatique, qui sera peut-être, bien plus présent dans les prochains tomes.
    De ce que j’ai lu, je me suis attachée à l’histoire. J’ai particulièrement hâte de voir dans quel sens elle va progresser et surtout comment et de quelle manière.

    Des femmes à forts caractères…

    Nous poursuivons donc l’histoire de notre apprentie courtisane, Akane, jeune fille issu de la caste des guerriers.
    Que cela soit dans son langage comme dans ses manières ou dans sa mentalité, on retrouve sa noblesse.
    Dans ce tome, elle ressent de l’antipathie pour les autres jeunes filles se retrouvant dans le bateau qu’elle. Elle prend conscience que même si elle est une “prostituée”, elle dispose d’un plus grand confort comparé à certaines de ces camarades.
    On la retrouve submergée par divers émotions. Elle semble enfin réaliser dans quoi elle s’est engagée… Et commence à saisir le danger dans lequel elle s’immisce.
    Ce que j’apprécie chez cette protagoniste, c’est avant tout son côté humain. Elle a beau être forte, mature, elle a la tête sur les épaules. Elle ne cherche pas à idéaliser les choses. Et bien qu’à certain moment, ses faiblesses apparaissent, elle tente de garder la tête haute et cela la rend bien plus attachantes. Par ailleurs, même si elle est naïve, elle est prête à tout pour réussir. J’ai même pu remarquer qu’
    Akane peut-être qualifiée de “petite fille” comparée à l’expérience de Yukari.

    Yukari, c’est la fameuse rivale que l’on trouve dans les mangas. Mais elle n’est pas la rivale amoureuse, elle est celle qui veut devenir numéro un. Celle qui se fait passer pour ce qu’elle n’est pas et ne peut donc connaître qu’une fin des plus terrible. Yukari n’éprouve aucune compassion pour les autres. Tout ce qui compte pour elle, c’est elle-même. Elle met des bâtons dans les roues d’Akane tout en la ridiculiser. Or, Akane touche les hommes par sa sincérité et sa noblesse naturelle.  Pour moi, si Yukari est détestable c’est par le fait qu’elle soit fausse. Bien qu’elle touche les hommes par son charme, je suis convaincu qu’à un moment donnée, Akane la surpassera.

    Pour terminer dans nos protagonistes féminines, Asakeno ressemble beaucoup à Akane physiquement. Est-ce fait exprès ? Je ne sais pas. Je ne sais pas si elle est attachée à ses “deux petites sœurs”. Toutefois, elle semble donner un traitement de faveur à Akane, j’aimerai bien savoir pourquoi…
    Pour ce qui est de son caractère, c’est une jeune femme mature, sage comme on pourrait le dire. Elle a de bonne manière et une beauté irrésistible.
    Asakeno est le genre de femme à contempler ce qui se passe, à offrir des opportunités et d’ensuite agir en conséquence.
    J’ai hâte d’en apprendre plus sur elle mais aussi de savoir pourquoi elle est devenue Courtisane, tout comme
    Yukari.

    Des hommes têtes de cochons…

    Concernant nos deux protagonistes masculins, Sôsuke Omiya est toujours détestable. Pourtant, il a des moments de faiblesses, quand il est avec Akane.
    C’est un jeune homme froid, peu agréable. Il ne paraît pas très social non plus et sourire sincèrement lui arracherait le visage. Pourtant, même si c’est le personnage le plus détestable, c’est le genre d’homme sur qui on peut compter, s’appuyer quand on va mal. Même s’il n’est pas spécialement doué pour réconforter.
    On apprend dans ce tome, une partie de lui, c’est-à-dire pourquoi il déteste la caste des guerriers et pourquoi il est si “affolé”. On apprend ses motivations. Et il commence à tomber sous le charme de notre belle
    Akane !
    Il est certes mystérieux mais le point positif c’est qu’on peut lire en lui comme dans un livre ouvert. Il est quelque peu contradictoire dans ses propos et c’est en ça que je le trouve attachant.

    Pour ce qui est de Riitchirô, c’est l’homme de la situation près à tout pour sauver sa princesse. Il est gentil, mature, courageux, rusé, s’adapte parfaitement à la situation donné. J’ai particulièrement hâte de voir comment il va évoluer dans le manga. Après tout, c’est un beau jeune homme dévoué pour Akane, son ancienne maîtresse.
    Toutefois, même s’il a un sacré tempérament. J’ai hâte d’en découvrir plus le concernant.

    Les dessins…

    Passons aux dessins, ils sont toujours aussi sublimes. Ils sont comme dans le premier tome, nette et précis. Je ne vais pas toujours revenir dessus à chaque tomes mais je suis chaque fois plus conquise. On voit différente expressions submerger nos protagonistes, alors que je ne pensais pas qu’ils ou elles pouvaient ressentir, montrer de tels expressions, sentiments.

     

    Pour conclure, je dirais que c’est un véritable coup de coeur, encore. J’attends de lire le tome trois avec impatience et de découvrir notamment comment tout cela va se finir. Akane serait-elle une des plus grandes courtisanes ou redeviendra t-elle une noble ? C’est une piste à exploiter dans les deux sens et j’ai hâte de voir comment la mangaka fera évoluer tout ses personnages, quelles routes ils vont tous prendre… 
    Eh bien, nous voici à la fin de la review, je vous dis à bientôt, n’hésitez pas à mettre un commentaire pour me faire part de votre avis.

     


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  • [Manga] Hungry Marie T.1 #27

     Hungry Marie, manga en seulement quatre tomes est réalisé par Ryuhei Tamura, mangaka de Beelzebub. L’auteur nous propose un nouveau titre. Plus court cette fois, notamment par son manque de succès au Japon. Cependant, le mangaka reste toujours dans le même type d’humour que pour son manga précédent.
    On aborde pour ce titre un aspect historique et pas n’importe lequel. Une petite période de l’histoire de France a inspiré notre mangaka. Il l’a mélangé à un univers japonais ou les événements sont quelques peu loufoques !
    J’ai beaucoup apprécié ce premier tome. Même si j’aurais dû prendre le temps de lire car trop d’humour tue l’humour comme on dit ! Toutefois, cela ne m’a pas empêcher d’apprécier le manga.

    Une histoire de résurrection….

    Dans le manga….

    L’histoire commence avec deux éléments. Tout d’abord avec le fantôme d’une jeune fille. Et ensuite, avec le flash-back de l’enfance de notre protagoniste principal nommait Taïga. Ce flash-back présente le fameux teste de courage dans une maison soit disant hantée. C’est dedans que Taiga rencontre sa voisine Anna, une jeune fille de religion chrétienne.

    Je trouve cette histoire intéressante dans le sens où Anna souhaite ressusciter une ancienne princesse française appelait Marie-Thérèse Charlotte, fille de Marie-Antoinette. La raison est assez marrante, mais je vous laisse le loisir de le découvrir. Sauf que cette résurrection ne se passe pas comme il aurait dû se passer…

    Les choix du mangaka…

    Dans le manga, nous apprenons une partie de l’histoire de cette princesse. Mais après quelque recherches affûtées, je suis tombée sur des faits historiques divergents de ce que le manga présente.

    D’après le manga, Marie-Thérèse Charlotte s’est vu séparé de ses parents lors de la révolution Française. Ce qui est vrai, chaque membre de la famille royale était séparé des uns et des autres. Marie-Thérèse Charlotte a bien été enfermé. Elle était bien la seule et dernière survivante de la famille royale. Toutefois, le mangaka a rajouté des détails quelque peu fictif comme le fait que Marie-Thérèse Charlotte s’est enfuie et qu’une autre femme lui ressemblant aurait pris sa place. Mais aussi qu’elle serait décédé au Japon et surtout très jeune ! Or c’est faux, l’auteur aurait aussi oublié d’inscrire des éléments importants et c’est là qu’une question intervient : Aurait-il fait exprès ? Je ne sais pas à vrai dire. C’est une véritable interrogation. Il a volontairement transformé la réalité en fiction, ce qui est tout aussi intéressant.
    Cependant, afin de vous éclaircir et de vous apprendre quelque chose, pour ceux qui ne le savent pas, nous allons faire un petit point historique.

    Dans la réalité, il y a fort longtemps…

    Pour commencer, la princesse Marie-Thérèse Charlotte est née à Versailles le 19 décembre 1778. Lors de son baptême, c’est les prénoms de sa grand-mère et sa marraine l’Impératrice Marie-Thérèse dont elle reçoit les noms.

    Mais, comme l’indique le manga, le jour de la révolution Française, la famille royale est séparée. Marie-Thérèse Charlotte est confiée à Madame Elisabeth qui n’est autre que sa tante, dont elle sera séparé peu après. Elle dû apprendre à se débrouiller seule et avec le strict nécessaire. Mais aussi à raccommoder ses vêtements puisqu’elle en avait que très peu ! Elle demandait aussi beaucoup de nouvelle de sa mère et son frère, alors qu’ils étaient tout deux décédés sans qu’elle ne le sache. C’est Mme de Chanterenne qui apprendra à la princesse le décès des membres de sa famille. Et pour terminer, la princesse ne meurt pas au Japon mais en Autriche. Je vous ai épargné certains détails. Aussi, je n’ai fais que rétablir la vérité par rapport au dire du manga. Même si l’auteur s’est inspiré de notre histoire, il est important que vous ne croyez pas forcément que c’est la vérité.

    Que cela soit dans le manga où dans les faits historiques, il faut savoir qu’elle a vécu enfermé dans des prisons. Il est donc normal que la personnalité de cette princesse, son caractère est changé une fois sortie de prison.
    Après ce petit point historique, peut-être assommant pour certains. Je trouve le fait que l’auteur est volontairement changé les détails véridique de l’histoire de cette princesse. Mais aussi qu’il utilise un personnage datant du XVIII
    e.
    Il faut savoir, qu’il n’y a pas que l’aspect historique du manga qui m’attire. Le mélange de culture est intéressant, nous avons là, deux personnages totalement opposés. L’un est shintoïste et élevé comme un japonais et l’autre est chrétienne, élevée avec la culture française. Ils n’ont pas les mêmes cultures ou traditions. Et pourtant, ils sont intéressants à analyser.

       

    HARAPEKO NO MARIE © 2017 by Ryuhei Tamura/SHUEISHA Inc.

    Les protagonistes…

    Le proverbe : “les contraires s’attirent” est véridique dans ce manga.

    Une fille pas comme les autres…

    Passons maintenant à Anna, voisine de Taïga. Anna, c’est une jeune fille timide, n’ayant d’yeux et d’intérêt que pour la princesse dont je vous ai parlé.
    Nous ne savons que très peu de choses la concernant. Sa mère n’est plus présente, on le sait et qu’elle a été élevé par son père. Nous n’en savons pas plus après sur son histoire.

    J’aime beaucoup cette protagoniste, elle est sympathique. Même si, elle cherche eut-être un peu trop la petite bête. Elle ne prend pas non plus en considération ses sentiments à elle. Elle ne semble vivre que pour son souhait et servir Marie-Thérèse Charlotte (la fameuse princesse de l’histoire). Pourtant, elle est très expressive. Son visage nous transmet chaque émotion qu’elle ressent, même si, c’est souvent de la gêne ou de la honte…

    Taiga un protagoniste au coeur d’une malédiction…

    Taïga, protagoniste principal de notre histoire et un adolescent amoureux de sa voisine Anna. Ils sont en total opposition, autant que cela soit de la culture à la religion. Ils n’ont rien en commun mise à part une vieille photo. De même que sa charmante voisine, Taïga a été élevé par sa grand-mère. Je me demande bien où sont passé ses parents… En faite, je me demande, si un seul protagoniste masculin (ou même pour une fille) possède des parents dans un manga. Il est fréquent qu’ils soient très absent. Je me demande bien pourquoi ce choix. Bref. Taïga, on ne sait pas s’il a connu l’amour parental. D’après ce qu’on voit, il n’a connu que le kung-fu et sa grand-mère au caractère quelque peu déjanté…

    Taïga est un garçon impulsif. Il réagit sur le coup de l’émotion, il n’aime pas se laisse faire. Cependant, même s’il a un sacré tempérament, c’est un garçon gentil qui se bat entièrement pour protéger les autres.

    Ce que j’aime chez ce personnage, c’est justement son tempérament. C’est un garçon qui pense beaucoup aux autres. On ne sait pas beaucoup de chose sur lui étant donnée qu’il se retrouve pour le moment dans une situation des plus compliqué ! En revanche, même s’il partage son corps avec une princesse, même s’il n’est plus lui-même, il n’en devient pas fou. Taïga essaie de trouver une solution. Il n’a pas l’air d’être le genre de personnage qui s’assoit et attend que les choses se fassent. Taïga est loin d’être bête. Il se pose les bonnes questions et au bon moment. On voit que c’est quelqu’un sur qui on peut compter.

    Une entité devenu moderne…

    En ce qui concerne Marie-Thérèse Charlotte, elle n’apparaît seulement quand elle a faim ou qu’elle est contrariée. On comprend que dans son passé, elle n’a pas pu manger à sa faim et que cela à eu des répercussion quand elle a été ressusciter… Le fait qu’elle occupe le corps de Taïga rend les chose plus difficile. A la fois pour lui mais aussi pour elle. Marie-Thérèse Charlotte et Taïga ne peuvent pas changer de “forme” physique en publique ni être séparés. Et pour couronner le tout, ils ne peuvent se parler uniquement via leur conscience. Bref, c’est une malédiction bien compliqué…

    Cette princesse, bien qu’elle a airé durant des années, des siècles même ne la rend pas plus folle ou plus méchante. Marie-Thérèse est une adolescente avant tout adorable. Elle sait que Taïga est amoureux de Anna et elle va l’aider. Même si elle n’en fait qu’à sa tête, elle n’en reste pas moins adorable envers les autres. Elle aide et s’énerve quand il le faut. Marie-Thérèse est vraiment attachante, je l’adore.

    L’ami d’enfance qui pense être “cool”…

    Passons à un autre protagoniste, Mamoru. Celui que je le trouve assez marrant et bête au passage. Je ne sais pas pourquoi, j’ai comme le pressentiment qu’il est un fauteur de trouble ?

    Tout ce qu’on apprend sur ce Mamoru, c’est qu’il agit comme un lâche. Et par dessus le marché, c’est un dragueur invétéré qui se pense beau et irrésistible alors qu’en vérité il est complètement stupide. Pourtant, c’est ce que j’aime chez lui, il est bête et ça le rend drôle ! Sa connerie le rend attachant. Par ailleurs, si vous comparez entre le mignon petit garçon dans son enfance et le lycéen qu’il est devenu, je me demande ce qu’il a bien pu se passer entre temps… Mamoru donne l’impression d’être faux, de porter un masque. Mais, je le vois bien qu’il est très attaché à son ami Taïga.

    Heureusement, bien qu’il soit secondaire, l’auteur le fait souvent intervenir. Il a même droit à quelques chapitres. Ces quelques chapitres nous permet de découvrir qui il est vraiment. On découvre aussi pourquoi, il est comme il est. Et quand il devient lui-même, il est largement plus cool que ce qu’il veut faire croire !

     

    HARAPEKO NO MARIE © 2017 by Ryuhei Tamura/SHUEISHA Inc.

    Nous avons donc là, quatre protagonistes au caractère diamétralement opposé. Ce qui fait qu’on a droit à des situations, des répliques assez comiques. Je me suis attachée aux personnages et je les apprécie beaucoup.

    Les dessins…

    Chara-design….

    Les dessins, ils ne sont pas spécialement spectaculaire, ce n’est pas un coup de coeur de ce côté là. Cependant, mon chara-design favoris est celui de Marie-thérèse Charlotte, il n’y a pas à dire, c’est l’une des protagonistes que je trouve la mieux dessiné vous ne croyez pas ?
    Le chara-design
    d’Anna n’est pas vraiment incroyable non plus, je dirais même qu’elle est banale. Tout comme Taïga, même s’il dégage un petit quelque chose !
    Mamoru lui, avec ses lunettes, il a vraiment une allure de crétin, il n’y a pas à revenir dessus je pense… Par contre, le père d‘Anna me fait penser à un petit diable avec ses cheveux en forme de corne et son menton en forme de fesse !

    Pour ce qui sont des chara-design des autres protagonistes, ils ne sont pas très poussés mais pas désagréable. Leur apparence est simple, par contre, les expressions faciales sont excellemment bien retranscrites. On comprend très facile quel sentiment surgit chez tel personnage.

    Les expressions…

    J’aime beaucoup comment le mangaka nous envoie une expression via le regard. Par exemple le regard chez Anna est très persuasif, on sent qu’il vaudrait mieux écouter sinon ça va barder !
    Je pense que la façon dont l’auteur dessine les expressions, les regards font que c’est un coup de cœur. C’est assez étrange à vrai dire puisque je ne suis pas fan des chara-design des protagonistes. Mais je suis totalement sous le charme pour ce qui sont des expressions et des regards dessinés… Par ailleurs, l’auteur a le sens du détail. Il est très précis dans ses dessins comme on peut le voir à plusieurs reprises.

     

    Pour conclure, je dirais que j’ai littéralement adoré la série. Je pense que c’est le genre de manga qu’il faut lire en deux fois pour ne pas que l’humour tue l’humour. J’ai lu à plusieurs reprise le manga tellement il m’avait plu. Après, si je devais vous pondre un point négatif de l’histoire, ça serait la fin. Oui, elle est frustrante, je suis d’accord mais elle est trop brutale. On le sent que le mangaka a été obligé de mettre un terme à sa série… Ce qui est dommage.
    Voilà, la review se termine, j’espère qu’elle n’aura pas été trop longue pour vous et qu’elle vous a plu, n’hésitez pas à commenter, cela fait toujours plaisir et encourage aussi pour continuer ! Je vous à bientôt pour une prochaine review


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