• Il est parfois difficile de trouver un animé qui nous plaît vraiment. On retourne parfois à la source de notre animé favoris parce qu’on ne trouve rien. On regarde tous souvent des séries qui nous plaisent mais qui ne cassent pas trois pattes à un canard. Les bonnes séries dit “coup de cœur” ne se comptent malheureusement que sur les doigts d’une main. Combien de fois, avez-vous passé une soirée à chercher une série à voir pour au final abandonner et revoir un de vos favoris ? Personnellement, je ne compte même plus…

    Je vous propose alors, une sélection sympathique d’animés pas très connu que vous pourrez voir en mélangeant bien entendu les genres. Je ne vous présente que des animés que j’ai pu voir et que j’ai pu apprécié, tout de même. La sélection se fera par quatre animés par article de ce genre. Autant vous dire que vous en aurez souvent et pour un bon moment des articles “Animés à voir ?”

    Focus : Semaine du shojo

    Une mère vend sa fille en mariage ?

    Mikakunin de Shinkoikei est un animé présentant une jeune lycéenne où pour son seizième anniversaire sa mère lui offre un mari en cadeau. Alors, je tiens à préciser que le garçon en question, il a tout de même son âge. Faut pas abuser quand même. Qui offre un mari à sa fille pour son anniversaire au XXeme siécle ?

    Et donc, la question c’est pourquoi est-ce que je vous présente cet animé ?

    Eh bien tout simplement parce qu’il est tout mignon. Le garçon en question porte le nom de Hakuya Mitsumine et l’héroïne s’appelle

    Kobeni Yonomori. Donc, venons-en au fait, ce que j’ai aimé dans la série c’est le fait qu’ils ne se connaissent pas vraiment (enfin le garçon la connaît, mais on ne va pas chipoter) et qu’ils vont apprendre à ce connaître petit à petit.

    De plus, je ne vais pas vous mentir mais les dessins sont vraiment beau, alors oui, c’est du shôjo. Cependant, il n’est pas chiant à regarder, il est tout mignon, sympathique et adorable. On passe un bon moment. Surtout qu’on s’attache à chaque personnages.

    Pour ce qui est de l’opening, il est tout aussi cool hein, j’adore la musique. C’est le groupe Mikakuning! qui est en charge de l’opening et de l’ending de la série.

    Focus : Semaine du shojo

     

    Une fille amoureuse d’un mangaka dans la lune.

    Gekkan shoujo nozaki-kun est un animé assez sympathique mais qui met aussi en avant la maladresse de l’être humain… Alors pourquoi je dis ça ? Eh bien, la réponse est assez simple, en faite Chiyo Sakura est amoureuse de Umetarô Nozaki. Sauf que, le jour où elle décide enfin de se déclarer à lui, ce dernier interprète mal ses paroles. Il croit que Sakura est une de ses fans…

    Pourtant, notre petite Sakura ne perd pas courage et persévère. Elle profite du malentendu pour ce rapprocher de Nozaki.

    A vrai dire, j’aime beaucoup cet animé, bien que frustrant à la fin, il est dynamique et apporte une grosse touche d’humour.

     

     

     

     

     

     

    Focus : Semaine du shojo

    Une romance au rythme d’une berceuse…

    Sukitte Ii na Yo est un animé de type shôjo. Oui, encore un shôjo… J’ai vu cet animé trois fois tellement je l’ai apprécié. Je me rappelle encore de certaines scènes assez forte de sens…

    Dans cette série, on suit Mei Tachibana une lycéenne plutôt réservée, sans histoire et sans ami(e)s qui un jour suite à une mésaventure fait la connaissance de Yamato Kurosawa, la coqueluche du lycée.

    Comme vous vous en doutez, les deux lycéens vont commencer à se fréquenter et à sortir ensemble. Toutefois, dans cet animé si doux, il est évoqué de nombreux, nombreux clichés. Ils ne sont pas dérangeant en soit. Par ailleurs, rare sont les animés de romance dit “mature” et pourtant, là, c’est le cas.

    Nous avons des personnages qui sortent ensembles. Rien d’anormal. L’un est expérimenté en la matière et l’une découvre tout. Que cela soit en relation amicale comme amoureuse. De plus, les personnages principaux comme secondaire se cherchent tout au long des 13 épisodes. Mais l’évolution la plus flagrante n’est autre que nos deux tourtereaux, ils évoluent et surmontent les obstacles ensemble. Ils apprennent à ce connaître et se questionnent sur eux même, leur couple.

    Honnêtement, même si Sukitte Ii na Yo ne casse pas des briques mais c’est un animé qui reste sympathique à visionner pour le plaisir. Et surtout, il évoque avec maturité certaines thématiques à laquelle nous sommes confrontés au cours de notre l’adolescence.

     

    Focus : Semaine du shojo

    La vengeance lycéenne…

    Parlons un peu de vengeance. On en a tous plus ou moins rêvé un jour… Dans Masamune-kun no Revenge, Makabe Masamune lorsqu’il était petit, était appelé “le porcelet” (car il était rond comme un ballon) par Adagaki Aki. Arrivé au lycée, il a changé et ne pense qu’à une chose se venger. Devenu beau, sportif, populaire et bon dans les études, tout ce qu’il souhaite c’est la vengeance.
    J’ai beaucoup aimé cette série. Les graphismes, les OST et l’animation sont un vrai régal pour les yeux !

    L’histoire en elle-même est prenante et dynamique. Les personnages évoluent contre leur gré ce qui est assez intéressant en soi. La vengeance est aussi remis en question même si elle est très présente. J’ai aimé chaque caractères des personnages, ils sont tous attachants !

     

     

     

     

     

     

    Et voilà, nous en avons terminé pour cette première sélection animé, je vous parlerai dans un prochaine article de d’autres séries animés que j’ai bien aimé. Je vous présenterai des séries pas très connu pour vous en faire découvrir un peu plus.
    Vous pouvez vous aussi interagir en proposant des animés en commentaire. Vous le présenterez avec une petite phrase, histoire de présenter le contexte et de peut-être le faire découvrir.

     


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  • Mushoku Tensei : Les Aventures De Roxy est le spin-off de la série principale Mushoko Tensei. Le manga publié par les éditions Doki Doki est encore en cours actuellement au Japon. Si la série principale ne m’a clairement pas donné envie, ce spin-off lui m’a complétement séduis. Enfin, en ce qui concerne le premier tome pour le moment.

    L’histoire…

    Honnêtement, je trouve l’histoire très intéressante et originale. Nous entrons dans le récit avec tout d’abord, la situation actuelle de l’héroïne Roxy. Et après une brève clarification de sa situation présente, on fait un saut dans le temps. On arrive au moment de sa naissance où on l’a suit ensuite jusqu’à son adolescence dans ses différents périples.
    L’histoire est vraiment bien conduite. On nous explique tout ce qu’on doit savoir. L’auteur devait s’attendre surement à ce que des lecteurs qui ne connaissent pas la série principale lisent celle-ci.

    Ce que j’ai tout d’abord apprécié et qui m’a séduite, c’est que Roxy fait partie d’une tribu assez particulière. En effet, tout le monde dans son village communique par télépathie. Seulement, ils ne savent pas s’exprimer par voix orale. Or Roxy, elle s’est l’inverse. Elle peut communiquer par voix orale mais pas par télépathie. Cela l’exclu de sa tribu et fait qu’elle n’a rien connu d’autres que sa famille pour discuter.

    De ce fait, elle n’a pas pu se créer d’attache avec les membres de sa tribu. Ajoutons le fait qu’elle se sente seule et qu’un inconnu débarque pour lui raconter ses aventures. Cela a pour effet de donner envie à notre Roxy de partir découvrir le monde à son tour.
    Comme elle n’a pas d’attache avec son peuple, qu’elle se sent exclu et différente, elle n’a pas eu de difficulté à quitter son village natal. Aussi, c’est vraiment son enfance un peu triste et fermé qui vont lui donner envie de découvrir le monde.

    Mushoku Tensei – Roxy datte honki desu ©Shoko Iwami 2018, Rifujin no Manote

    Les personnages

    Pour ce premier tome, nous avons pas mal de personnages. Mais les personnages ne sont pas développés. L’héroïne mise de côté, les autres sont simplement survolés. On connaît tout juste leur situation actuelle. Bien sûr, il y a des personnages quelque peu développés mais on ne peut les compter que sur les doigts d’une main.

    Des parents un peu ordinaire…

    Les parents de Roxy par exemple, Rocaly la mère et Royn le père, sont très présent dans l’enfance de leur fille. Même s’ils ne savent pas parler, ils apprennent la langue orale pour pouvoir communiquer avec leur fille. Mais c’est aussi dans le but que leur fille puisse s’exprimer et comprendre ce que dit ses parents. Ils agissent comme n’importe quels parents. Les parents de Roxy protègent aussi leur fille du monde extérieur. Ils ont peur que Roxy apprend qu’elle est différente des autres.

    Cependant, on apprend rien de plus au travers eux, sur les origines de leur tribu ou pourquoi vivent-il exilés du reste du monde. Aussi, on n’entend plus parler d’eux après la fugue de Roxy. Ils ne sont donc pas particulièrement développés. On apprend juste grâce à eux les origines de Roxy et son enfance dans les moindre détails.

    Une aventurière pas comme les autres…

    Bloodycount est l’aventurière qui rencontre Roxy dans son village. Il s’agit de celle qui participe à son déclic pour s’enfuir. Cette aventurière est avant tout une magicienne et c’est grâce à elle que l’on en apprend plus sur le monde extérieur au village. Du moins un peu. On n’apprend pas grand chose la concernant mise à part qu’elle parcourt pour le monde pour enrichir son savoir et les retranscrire.

    Bloodycount offre à Roxy, une raison de vivre et de découvrir le monde. Mais c’est aussi une jeune femme assez mystérieuse. J’espère donc en apprendre un peu plus sur elle dans les prochains tomes. Je veux aussi voir si elle tient un rôle particulier où si elle est juste une apparition éclaire.

    L’héroïne…

    Roxy quant à elle est une jeune fille plutôt et même beaucoup trop naïve. Même si elle est adorable, serviable et extrêmement gentille, elle ne connaît pas vraiment le mot méfiance. Roxy a tendance à facilement faire confiance aux autres. Elle ne se méfie pas des danger non plus.

    Toutefois, le fait qu’elle devienne une aventurière et qu’elle découvre le monde par elle-même ne peut que lui apporter du bon. Roxy obtiendra un esprit ouvert et rempli de connaissance et de savoir. Le fait qu’elle soit sorti de son village, de cette bulle où la vie et rose, où l’argent n’existe pas, la paix et l’amour sont choses courante, ici elle doit faire face à des épreuves parfois cruelle. Mais ce sont là de bonne choses pour son développement personnelle. J’ai donc hâte de voir comment

    Roxy grandira et comment elle va t-elle gérer les choses difficiles de la vie.

    Mushoku Tensei – Roxy datte honki desu ©Shoko Iwami 2018, Rifujin no Manote

    Les dessins

    Les dessins sont vraiment magnifiques. Je trouve le design de Roxy vraiment trop mignon ! Elle est adorable, elle ressemble à une enfant de 10 ans alors qu’elle a 14 ans mais c’est un détail… Mise à part son apparence où elle fait très jeune, je trouve les dessins vraiment propres. Comme vous pouvez le voir sur les quelques planches, les traits sont nettes, peut-être pas forcement hyper détaillé. Mais cela n’est pas bien grave, le dessin à déjà un charme fou et très attirant. Vous ne trouvez pas ?

     

    Pour conclure, je peux vous dire que ce premier tome est un coup de cœur. Bien que la série principale ne m’intéresse toujours pas, j’adore le spin-off. Il a ce petit quelque chose qui fait qu’on a envie d’en savoir plus et de voir ce qu’il va se passer. Aussi, le mangaka nous en dit beaucoup sans trop en dire non plus. Il a créé quelque chose en nous qui fait qu’on a envie d’en savoir plus. Je vais donc suivre la série de prés…


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  • [Manga] Lovely Hair

    Lovely Hair est un “shôjo” en huit tomes édité chez Pika. Peut-être que beaucoup d’entre vous connaissent déjà le manga et le nom de la mangaka : Ema Toyama. Après tout qui ne la connaît pas ? Eh bien ceux qui ne lisent pas de shôjo pardi ! A ce jour, on peut compter déjà quatre séries de la mangaka chez cet éditeur. Et bientôt six avec Our Little Secret qui est prévue pour le 3 Avril 2019.

    Pour en revenir à Lovely Hair, on est loin de tout ce que l’autrice nous avait proposé jusqu’ici. Loin de la vie lycéenne, loin des journées habituelles, loin du garçon parfait avec un deuxième visage, loin d’une mésaventure et d’une rivale. Bref, loin du shôjo basique et de ces codes. Ici, nous sommes dans Lovely Hair, une histoire mettant en scène des dieux japonais accompagnés de leur légende.

    Une histoire de croyance…

    Une question de type…

    Lovely hair est une histoire plutôt mignonne au premier abord et plutôt dynamique qui se développe petit à petit. Le récit se construit, nous captive et nous touche. Par ailleurs, j’ai pu remarqué, pour ce qui est de la romance dans cette série, qu’elle est très peu élevée. Nous trouvons plus d’amitié, d’histoires de familles, d’aventure plutôt que de l’amour à l’état pur. Personnellement je ne comprends pas pourquoi Pika a rangé ce manga dans la catégorie “shôjo”. Après tout, on retrouve pas un pas deux combats mais plusieurs et ce à chaque tomes ! Alors ce choix est-il dû parce qu’il destine cette série pour un public féminin ?

    Des traditions et des Dieux japonais…

    Pour en revenir à nos moutons et au côté mignon de la chose. Nous avons une fillette Mashiro ignorante du monde extérieur. Elle est enfermée dans une pièce de la maison car ses cheveux renferment des dieux. En plus de cela, elle ressemble à une fillette alors qu’elle a quatorze ans ! Mais comment c’est possible ? Tout simplement grâce à un rituel et un peu de magie. Vous serez surpris si je vous dis que l’autrice nous parle de cette magie bien plus tard dans la série. Son but est de bien nous faire mijoter ! Notez aussi qu’on se pose beaucoup de questions durant la lecture. Et notre frustration ne se terminera jamais, même à la fin… Vous serez toujours frustré, mais c’est de la bonne frustration, croyez-moi. Il y a toujours de nouveaux rebondissements, de nouveaux soulèvement inattendu et de nouveaux personnages, jusqu’à la fin de la série. On apprend également beaucoup d’élément sur la vie religieuse au Japon. Je trouve cet aspect du manga assez enrichissant. A la fois pour les fans mais aussi pour ceux qui aime en apprendre un peu plus. Ça fait du bien à notre culture personnelle de s’ouvrir vers de nouveau horizon.

    Les protagonistes…

    Vous l’avez peut-être ou pas remarqué mais les personnages de ce manga sont plutôt nombreux ! Et Ema Toyama arrive à les faire intervenir, à les manier à la perfection. Aucun n’est inutile ou même superflus, ils ont tous un rôle important à jouer. Elle ne laisse rien au hasard. Elle leurs offre une personnalité qui leurs sont propres avec une histoire, des émotions, des sentiments et la possibilité de créer des liens avec autrui. Je trouve ça remarquable.

    On sait tous combien c’est difficile de gérer de nombreux personnages dans une histoire sans en faire de la pâté pour chat ! Je suis donc admirative, c’est un talent, il faut le dire..Pour se qui sont des personnages, j’ai choisi de vous présenter ceux qui m’ont le plus marqué dans cette histoire. Ils sont trois : Mashiro, hayate et Midori. Bref, les protagonistes principaux si je peux dire… Cependant, je vous parlerai aussi de quelque protagonistes secondaires qui m’ont tout aussi marqué…

    [Manga] Lovely Hair

    KamiKami Kaeshi © Ema Toyama / Kodansha Ltd.

    Les protagonistes principaux…

    Une fillette pas comme les autres…

    Mashiro, jeune fille de quatorze ans possède une apparence correspondant à celle d’une fillette de dix ans à peu près comme j’ai pu vous le dire. De plus, notez que Mashiro est tout simplement ignorante comme j’ai pu le souligner plus aussi également. Pour elle, tout le monde vie, mange, se douche comme elle. Elle ne connaît pas ni la télé ni les plats chaud. Mashiro est traitée comme une moins que rien. Pourtant, elle trouve cela normal jusqu’au jour où elle comprend que les gens ne vivent pas comme elle… Elle remarque alors un fossé séparant sa vie et celle des autres, cependant, elle ne s’en plaint pas.

    On pourrait comparer sa vie à l’allégorie de la caverne de Platon. Au sens, où elle ne remet pas sa vie, sa façon de vivre, son traitement en question jusqu’au déclic et qu’elle décide enfin de sortir. Ce qui est bien dans le personnage de Mashiro c’est qu’on ne pourra jamais lui faire de reproche. Elle ne connait ni le bien, ni le mal. Elle ne connaît rien, elle ne connaît pas la douleur d’une blessure physique ni les différentes émotions.

    Mashiro Kamisuka est une membre de la famille Kamisuka.C’est une membre reclus pour avoir «volé» le rituel de sa cousine lors qu’elle était enfant. Crainte par sa tante, elle a été enfermé seule, avec une mère absente, disparu. Pourtant, bien qu’elle soit quelque peu faiblarde, ignorante du monde et de ses dangers, elle possède un cœur énorme ou le pardon existe. Pour Mashiro, n’importe qui à le droit à une seconde chance. Elle ne cherche pas à être méchante envers son prochain. Mashiro ne cherche pas à tuer, elle est idéaliste, utopiste. Elle n’a qu’un but : la prospérité de sa famille. Mais aussi retrouver sa mère disparu. De plus, elle essaie de combler de nombreux points faibles grâce aux autres mais aussi en se surpassant !

    Un membre de la famille sous couverture…

    Hayate, membre de sa famille, il suit et protège Mashiro. Comme on le voit dans le premier chapitre, il est près à retourner sa veste pour la protéger. A vrai dire, je ne sais pas quoi penser de lui. Il est gentil certes mais il est plus déterminé à tuer quelqu’un que Mashiro. Il ne fait pas dans les sentiments. On ne sait pas grand chose sur lui. On apprend comment il a été élevé dans les grandes lignes. Mashiro apprend sa situation familial comme la sienne dans la famille Kamisuka. Toutefois, on ne sait pas grand chose de lui ou de son réel lien avec Mashiro hormis son rôle de maître des peigne. Hayate garde facilement son sang-froid et il est prêt à se sacrifier coûte que coûte pour sauver une vie. On pourrait penser qu’il a subit une sorte d’entraînement physique mais aussi mental. Il sait ce qu’il fait et s’est maîtriser ses «pouvoirs magiques».

    En ce qui concerne son caractère, je vous en ai parlé brièvement, il sait maîtriser ses émotions. Il est réfléchit et entêté. Il est du genre à assurer la sécurité et d’élaborer un plan avant d’attaquer. C’est un jeune homme sensible sur le plan familial et complètement gaga de Mashiro.

    [Manga] Lovely Hair

    KamiKami Kaeshi © Ema Toyama / Kodansha Ltd.

    Un cousin dominé par la haine…

    Midori, c’est le personnage qui m’a le plus marqué étant donné que c’est celui qui retourne toute l’histoire. Il nous manipule à la perfection ! On ne sait rien de lui, mise à part de ses sentiments à l’égard de Mashiro. Il la méprise au point de vouloir la tuer. Il la tient responsable de tous ses malheurs. C’est le personnage le plus antipathique pourtant, on apprend le connaître et à l’apprécier. La raison du fait que je me suis attachée à lui c’est pour la simple raison qu’il est sentimentaliste.

    Midori agit apparemment pour sauver sa mère, son honneur mais aussi celui de sa sœur Luli, disparu après le rituel… Au début, on ne peut que le détester. Cependant, au fur et mesure que l’histoire se développe et avance, la combativité de Midori s’amenuise. Et plus on avance, plus on en apprend plus sur ces motivations et plus on le comprend. On en vient même à avoir de la sympathie pour lui !

    Les protagonistes secondaires…

    Pour ce qui sont des personnages soit disant secondaires, je les mettrai tous au même titre que les principaux. Ils interfèrent tous au même niveau ! Je n’ai pas vraiment de favoris, certains m’ont plus marqué que d’autres et j’ai eu de nombreuses surprises avec la plupart d’entre eux.

    J’ai pu remarquer qu’il ne faut pas se fier au apparence dans ce manga. J’ai appris à mes dépends dedans que l’apparence était un réel mensonge ! Eh oui, le fond à plus d’importance que la forme, incroyable non ? Je n’ai jamais vu de manga comme celui-ci ! Pour en revenir à mes protagonistes secondaires, je suis curieuse de connaître le passé de Aoi, la mère de Mashiro mais aussi de sa tante. Ces deux sœurs jumelles à la tête de la famille ont des sentiments et point de vu divergeant. L’une veut diriger par égoïsme et l’autre veut le bonheur d’autrui. Elles ont un côté très mystérieux… J’aimerai bien un spin-off sur elles. Toutefois, il n’y a pas qu’elles. L’autrice a fait en sorte que chaque personnages soit mystérieux et nous donne envie d’en savoir plus !

    Les dessins…

    Les dessins, parlons-en, ils sont beaux, ils sont sublimes, ils sont magnifiques. On a vu la plume de la mangaka évoluer avec le temps, au fils de ses mangas. Je n’ai pas particulièrement trouvé que les personnages ressemblaient à ceux de ses mangas précédent. Les traits étaient fins, précis, nettes et détaillés. Les expressions sont également très bien transmissent et sont tout aussi magnifique. Pour tout vous dire, j’aime beaucoup le trait de cette mangaka. Ces dessins me captivent toujours autant qu’au premier jour où je les ai découvert.  

     

    Pour conclure, je dirais que ce manga je l’ai adoré. Me sentant proche du shintoïsme, c’était un plaisir d’en découvrir plus sur cette religion. J’ai aussi adoré le fait que l’autrice change de style, de genre d’histoire. Elle est sortie de sa zone de confort et m’a surprise ! Ema Toyama m’a frustré tout au long de l’histoire et à la fin, je suis encore plus frustré. Pourquoi ? Simplement parce qu’elle a résolue les intrigues principales et secondaires. Et qu’ensuite, elle nous fait une queue de poisson en nous proposant une nouvelle intrigue sur des personnages dit «secondaires». Bien que je sois frustrée par cette fin propre et fidèle à la mangaka, j’espère qu’un spin-off naîtra jour !
    Je ne dirais pas que c’était le coup de cœur ni même le manga de l’année. En revanche, il est très intéressant et palpitant à lire. Je vous le conseille fortement !


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  • [Manga] Quand la neige m'appelle

    Quand la Neige M’appelle est le premier Seinen des éditions Chatto-Chatto. Il faut savoir aussi que la version japonaise du manga a reçu le prix « kono manga ga sugoi » (ce manga est formidable).
    Quand la Neige M’appelle se trouve être un one-shot, quoi de mieux ? Eh si, j’ai mieux à vous proposer. Vous êtes fan du Japon et de ses légendes ? De ses histoires mythiques ? Alors arrêtez-vous deux minutes car Quand La neige M’appelle se retrouve être une célèbre légende japonaise sur Yuki Onna. Mais qui est-elle ?

    L’histoire d’une légende…

    A ce jour, il existe plusieurs légende sur Yuki Onna mais reprenons du début. Yuki Onna ou aussi appelé la Courtisane des neiges ou bien même la femme des neige est mentionnée pour la première fois à la fin du XVIIe siècle. Cette légende urbaine n’est autre qu’un Yokaï liée à l’hivers mais aussi aux enfants…

    Le fait de sa dualité avec l’hivers n’est pas par hasard. Yuki Onna possède une beauté sans égale, blanche comme la neige avec la peau lisse mais froide. Sa beauté peut aussi cacher une cruauté et une violence comparable à des tempêtes.

    La première version de la légende veut que Yuki Onna représente une femme enceinte décédée dans la neige lors de la nuit d’une tempête. La seconde version quant à elle présente Yuki onna comme étant une princesse de la Lune descendu sur terre. Toutefois, la légende la plus connu et traditionnellement transmise n’est autre que celle de Lafcadio Hearn (ou Yakumo Koizumi de son autre nom) un écrivain qui a consacré une grande partie de sa vie aux folklores japonais .

    En ce qui concerne ce titre, le manga nous conte la rencontre entre un homme et une femme-démon par un froid d’hiver. Dans cette version remis à jour et réinterprété, l’auteur propose un récit dès plus doux et poétique.

    [Manga] Quand la neige m'appelle  [Manga] Quand la neige m'appelle

    Quand La Neige M’appelle © 2019 Takarajima-sha/ Makoto Aizawa. Tous droits réservés.

    Un récit unique…

    Jusqu’à ce jour, je n’avais jamais pas lu ce genre de Seinen, si réaliste, si dramatique mais pourtant si beau. Un récit dynamique et captivant qui m’a fait découvrir une légende revisitée, moderne et qui à la possibilité de s’adapter à n’importe quelle époque. Mais surtout, il s’agit d’une histoire que j’ai littéralement et tout simplement dévoré. J’ai tellement été prise dans le manga que je n’ai pas vu le temps défilé et qu’une fois terminé et eu la sensation de l’avoir commencer cinq minutes auparavant alors que non.

    Quand La Neige M’appelle est un titre riche en émotion où les personnages, du moins le héro croit, l’espace d’une nuit avoir rêvé. Tout commence par une guerre dans la neige et tout se termine dans la neige si on veut le voir ainsi. Mais le mot “neige” revient de nombreuses dans le manga et il est bien en avant. Mais il n’y a pas que ce mot, une berceuse intrigante apparaît plusieurs fois, une berceuse dont on ne sait rien et dont on ne comprend pas réellement le sens.

    En ce qui concerne les personnages, je les ai trouvé attachants et certaines scènes étaient parfois touchantes. Cependant, il y a une part de mystère qui plane sur eux. Que cela soit cette femme des Neiges, Yuki ou bien même l’homme en question du nom de Sakai. Bien trop de mystère plane sur cette histoire qui nous laisse sur les fesses. Pourtant, durant la lecture, on ne prête pas une seule seconde attention aux mystères de ces personnages. Au contraire, on veut savoir ce qu’il va se passer.

    [Manga] Quand la neige m'appelle [Manga] Quand la neige m'appelle

    Quand La Neige M’appelle © 2019 Takarajima-sha/ Makoto Aizawa. Tous droits réservés.

    Les dessins…

    Comme vous pouvez le voir sur les quelques planches dans l’article, le mangaka nous a servis une véritable oeuvre ! Les dessins sont délicats et pourtant très sombre. On sent le récit dramatique par les dessins, on sent le sérieux que dégage le manga. Par ces traits si fin et pourtant si réaliste, l’auteur nous réalise un récit poétique. De plus, les dessins donnent une impression d’aquarelle vous ne trouvez pas ? Honnêtement, j’adore cet effet d’aquarelle, ça donne un cachet au manga que beaucoup n’ont pas et ça le rend d’autant plus unique que les autres.

    Petite note à vous mes lecteurs, certains d’entre vous achèteront le manga et vous allez découvrir une nouvelle matière de jaquette en touchant cette dernière. Du coup, je viens éclairer votre lanterne sur le “mais qu’est-ce que c’est ?”.
    Pour commencer, la matière de cette couverture n’est autre que du
    Soft Touch. Mais qu’est-ce-c’est que ce truc ? En faite, il s’agit d’un film transparent à base de cires et de polyuréthane. Il est un peu plus épais que le papier des jaquettes normales. Quant au touché, il procure une sensation agréable où on a l’impression que le papier est velouté. Voilà, c’était la petite explication du jour pour vous apprendre quelque chose d’utile.

     

    En conclusion, ce manga est un coup de cœur, j’ai eu peur en l’ouvrant. J’avais peur de ce que pourrait donner l’histoire mais au final, j’ai été comblé, même si je l’avoue j’aurais voulu que ma lecture ne se finisse jamais… J’aurais aimé avoir le même titre mais avec plus de mille page de lecture !!
    Bref, je vous conseille de lire
    Quand La neige M’appelle, il mérite le coup d’œil et vous serez tellement absorbés par la lecture que vous ne verrez même pas le temps défiler ! 


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  • Don’t Worry Be Happy est un manga en quatre tomes. Il est réalisé par Kaori Hoshiya. Il est édité chez Akata dans la catégorie “Shôjo Feel Good”. J’avais lu le premier tome le jour de sa sortie en magasin et je ne vous cache pas que j’avais beaucoup hésité à acheter ce manga et je n’ai pas craquais… Cependant, le destin a voulu que je le reçois grâce à un concours, n’est-ce pas fabuleux ?

    A vrai dire, j’aime beaucoup la mangaka, enfin pas en elle-même étant donnée que nous prenons pas le thé ensemble ! En revanche, les traits de ses dessins et ses histoires sont juste à vous faire tomber par terre. Je ne vous parle pas que de ce titre en disant cela, il y a aussi Un Petit Coin De Bonheur qui est fantastique.

    Une histoire de cliché…

    L’histoire est assez bateau en soi, nous avons une jeune fille Anzu et une mère abandonnées par le mari. Le père est évidemment parti en laissant des dettes. Résultat, nous nous retrouvons avec une famille «pauvre». Mais ce n’est pas tout, continuons dans le cliché avec une fille ambitieuse d’avoir un bon travail qui rapporte plutôt bien afin de vivre confortablement suite à cela. Mon petit doigt me dit que ça ressemble à Maid Sama (ou Kaichou Wa Maid Sama pour ceux qui connaissent l’anime).

    L’histoire…

    En parlant un brin de l’histoire, nous avons un petit cliché, un seul, encore. Les protagonistes ne le sont pas spécialement sauf dans l’apparence des choses peut-être mais c’est tout. Pour ce qui est de l’avancement de l’histoire, je la trouve plutôt sympathique. On avance doucement mais surement, on n’est pas perdu. La mangaka nous explique bien les choses et n’hésite pas à revenir sur certaines scènes. Je ne dirais pas que l’histoire est dynamique mais plutôt qu’elle suit un bon déroulement. J’ai été captivé du début à la fin du manga. J’ai tout simplement dévoré le manga, ni plus, ni moins.

    [Manga] Don't Worry Be Happy T.1 [Manga] Don't Worry Be Happy T.1

    Protagonistes…

    Une héroïne à la Maid Sama ? …

    Anzu a confiance en elle. Pour elle chaque minute est précieuse. Elle essaie même de devenir la Présidente du Bureaux des Élèves. Mais Seiji détrône Anzu. Si on se penche un peu plus et que nous creusons à gros coup de pelle, on se rend compte que notre chère petite prend beaucoup sur elle. Elle prend beaucoup de responsabilité et elle prend bien trop les choses à coeur. Anzu ne se rend pas compte de ce qui l’entour. Il aura fallu que Seiji interviennent et lui explique. Qu’il lui disent stop pour qu’elle prend enfin conscience de ce qu’elle ressent, vie. Elle n’a jamais eu d’amie. Elle n’est jamais tombée amoureuse. Anzu est bien trop occupée à devenir une personne importante dans sa vie futur pour tomber amoureuse !
    Conclusion, elle n’arrive pas à comprendre ce que les autres peuvent ressentir et elle a dû mal à agir en conséquence. Elle ressemble un chouïa a
    Misaki dans Maid Sama dans la personnalité !

    On peut dire que Anzu n’a pas eu une vie facile, ni normal. Elle n’a d’ailleurs pas vécu une vie comme n’importe quelle jeune fille, donc ma question serait, a t-elle des regrets ? Se sent-elle exclu ?

    Ah, il y a une chose à remarquer et qui est importante ici, elle n’est pas niaise, faible, énervante ou autre. Anzu est une fille de tout ce qui a de plus normal. Elle peut être toi qui est entrain de lire ou même moi. C’est ce que j’apprécie chez elle et qui fait que je me suis vite attachée à elle. Elle a un caractère, une personnalité tellement près de nous qu’elle en est presque vivante, humaine. C’est vraiment génial de se sentir proche d’un personnage. Je ne dirais pas que je m’identifie à elle puisque je n’ai aucun point commun mise à part sur le plan de l’argent où je veux un bon travail, qui me passionne et qui me rapporte beaucoup. Je veux pouvoir dépenser dans ma passion sans me priver d’acheter des vêtements, de devoir aller au cinéma ou même au restaurant. J’en demande trop peut-être ?

    Un héro comme les autres ?….

    Seiji, quant à lui, il est totalement différent d’elle. Il est son opposé. En plus de cela, il possède deux visages. Comme tout bon shôjo, un manga est constitué de groupies, on ne les oublie pas. Après tout c’est grâce à elles que l’histoire avance.

    S’il y a quelque chose que j’aime chez Seiji, c’est qu’il est difficile à cerner. Ses mots ne s’accordent pas à certaines de ses réactions et actions on a donc envie d’en savoir plus sur lui et sur ce qu’il ressent… Il est aussi étrangement honnêtement à certains moments. Seiji a aussi un côté imbu de lui-même que j’adore. Il aime commander et regarder les gens de hauts. Mais ce n’est pas dans le mauvais sens du terme. En réalité, il cherche simplement de la reconnaissance. Ça fait du bien à son ego et c’est largement compréhensible, qui n’aime pas recevoir un compliment ? Ou qui n’aime pas être reconnu par d’autres personnes ?

    Seiji est le genre à rester de marbre. Il ne laisse pas ses sentiments prendre le dessus sur lui, ni même interférer. J’ai vraiment été surprise lorsqu’il perdait, pendant quelques secondes, le contrôle de lui-même. Dans un shôjo ce genre de chose nous fait tellement plaisir à nous lectrices / lecteurs. Pour le moment, nous ne savons pas grand chose de lui mais j’ai hâte d’en apprendre plus et de savoir qui il est réellement, où il a grandit et pourquoi il est ainsi. Pour ce qui est de mon attachant, il l’a obtenu. Mais alors totalement. Je comprends parfaitement ce qu’il veut dire où même faire comprendre, je comprends son côté imbu de lui-même et commandeur. Il est tellement drôle, classe, brillant et agréable qu’on s’attache à lui.

    [Manga] Don't Worry Be Happy T.1 [Manga] Don't Worry Be Happy T.1

    Personnages secondaires ?

    Parlons des personnages secondaires, je vais vous en parler en générale et ne pas prendre au cas par cas. Alors, nous avons une belle brochette d’adolescent où, il leur manque une case. Pourquoi je dis ça ? Tout simplement parce qu’on a jamais été aussi proche de la vérité.

    Combien de fois n’avez-vous pas connu une fille qui ne voulait qu’une chose : être sur le devant de la scène pour se faire remarquer ? Une fille qui se maquille tellement bien, avec du charme, de la prestance, gentille mais qui n’hésite pas à être tranchante.Et comme il faut bien un défaut, flemmarde et opportuniste, mince, ça en fait deux… L’être humain n’est pas parfait.
    Qui n’a jamais rencontré un garçon, qui veut séduire toutes les filles mais… Où c’est sans succès et qui plus est : naïf. Et pour finir, qui n’a jamais rencontré une fille qui n’aime pas être seule et qui se fait brimé par ses soit disant «amies» ?

    Je pense qu’on est tous d’accord pour dire que nous connaissons tous ce genre de personnes. L’autrice a fait des protagonistes secondaires vivants, ils sont eux aussi proches du réel. Je crois n’avoir pas lu de shôjo depuis longtemps où les protagonistes étaient proches de nous et de la réalité. Ça change et ça fait du bien, c’est frais.  

    Une ressemblance dans les dessins…

    Je vous recommande fortement le manga, que cela soit pour l’histoire où même pour les dessins qui sont superbe ! On a d’ailleurs l’impression de voir les dessins de Orange, ce n’est pas une blague !! Et c’est génial vraiment. Franchement, je suis subjuguée par les dessins. Ils sont tellement beaux. Les expressions sont tellement bien dessinés, transmises, les traits sont fins, détaillés et d’une précision !! J’en ai le souffle coupé.

     

    Pour conclure, je vous dirais de lire Don’t Worry Be Happy si cela n’est pas déjà fait. Il est sympathique, agréable et attachant à lire. Pour un premier tome, je trouve que la mangaka a fait un travail plus qu’excellent. On a un bon rythme pour un manga en quatre tomes étant donnée que le début n’est pas trop lent. J’ai hâte de lire la suite et d’en découvrir un peu plus sur nos personnages comme sur l’histoire. J’ai surtout envie de connaître le dénouement de l’histoire. Et vous, avez-vous lu ce manga ? Vous en pensez-vous quoi ? Et la review, vous a t’elle plu ? N’hésitez pas à commentez, venir en commentaire pour discuter du manga j’en serais ravi d’en discuter avec vous !


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